661 personnes sont mortes en France en 2023 suite à un accident du travail

L'an passé, 661 personnes sont mortes en France des suites d'un accident du travail selon les données de l'OIT (Organisation internationale du travail).

Il renforcer les normes de sécurité au travail

La France est le 3e pays le plus endeuillé d’Europe concernant les décès sur les lieux de travail. 661 personnes en France sont mortes au travail en 2023 ce qui représente quasiment deux décès chaque jour. Notre pays est devancé dans ce triste ‘record’ par l’Espagne (722 morts/an) et l’Italie (916).

Quasiment 2 décès chaque jour

La CGT réclame une loi pour mettre fin à cette hécatombe et renforcer les normes de sécurité au travail. D’après la note de l’Organisation internationale du travail, les 2/3 des accidents du travail mortels surviennent chez les ouvriers, une catégorie de travailleurs qui ne représentant pourtant qu’un cinquième de la population active.

Les 2/3 des accidents du travail mortels surviennent chez les ouvriers

Les hommes sont plus touchés que les femmes sur le sujet des accidents du travail (taux de décès de 108,3 contre 48,4 pour 100 000 personnes), les jeunes et les plus âgés sont les plus frappés. Plus de 6 accidents sur 10 sont concentrés dans des métiers de l’industrie, de la pêche, de la construction, de l’agriculture et de la sylviculture (entretien des forêts).

Gabriel Attal veut lancer une ‘grande initiative’ sur les accidents du travail

Le premier ministre Gabriel Attal veut lancer une ‘grande initiative’ sur le sujet. Sur le plateau de TF1, il a fait savoir « Nous avons trop d’accidents au travail en France, on a trop de Français qui meurent au travail ! Je vais réunir l’ensemble des partenaires, des partenaires sociaux, les élus, les parlementaires pour qu’il y ait une grande initiative prise sur ce sujet », a-t-il indiqué.

On doit mieux prévenir les accidents du travail (Gabriel Attal)

« On doit mieux prévenir les accidents du travail et on doit améliorer la qualité de vie au travail et les conditions de travail des Français, notamment de ceux qui ont les métiers les plus pénibles« , a conclu Gabriel Attal.