Zones à faible émission – ZFE : les véhicules polluants rejetés des villes dès 2024
Les véhicules polluants aux vignettes Crit’Air les plus fortes vont être lentement interdits dans les villes ayant des zones à faible émission.
L’association 40 millions d’automobilistes dénonce un projet “anti-social”
Dès le second semestre 2024, les amendes risquent de pleuvoir dans 11 agglomérations Françaises qui vont devoir mettre en place des zones à faible émission (ZFE), ces secteurs seront pourvus de contrôles automatisés (amendes de classe 3 de 68€).
Des contrôles automatisés
Prenons l’exemple de Paris, les voitures étant Crit’Air 3 (diesel d’avant 2011 ou un moteur essence d’avant 2006) ne pourront plus entrer dans les zones ZFE dès le 1er juillet 2023 ; pour la ville de Marseille cela sera effectif dès le 1er septembre 2024. Souci : beaucoup de Français ont des ‘vieilles voitures’ et pour beaucoup d’entre eux, même avec des aides, il ne sera pas possible d’investir dans un nouveau véhicule. En France, l’âge moyen du parc automobile ne cesse d’augmenter. Au 1er janvier 2022, il s’établissait à 11 ans, soit deux mois de plus que l’année précédente, preuve que les automobilistes font le choix de garder leur véhicule le plus longtemps possible. A ce sujet, l’association 40 millions d’automobilistes dénonce un projet “anti-social”.
43 agglomérations en 2025
D’ici au 1er janvier 2025, 43 agglomérations réunissant au moins 150.000 habitants seront concernées. Seront interdits de zone ZFE tous les véhicules Crit’Air 3 (voir plus haut). Les collectivités territoriales auront le choix du périmètre et des dérogations seront acceptées mais elles devront respecter un calendrier progressif d’interdiction de circulation si les normes de qualité de l’air fixées au niveau européen sont dépassées.
Nouvel épisode ‘gilets jaunes’
L’association 40 millions d’automobilistes milite pour que les voitures ayant réussi leur test antipollution lors du contrôle technique puissent continuer à rouler dans les ZFE. Attention, avec cette politique ‘antivoiture’, beaucoup d’élus redoutent ‘un souffle insurrectionnel’ et un nouvel épisode ‘gilets jaunes’.