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Yvelines : un homme a reconnu avoir tué sa compagne, puis découpé et brûlé son cadavre dans un bois

Faits Divers > Yvelines > Homicide
Par Jérôme,  publié le 18 octobre 2019 à 9h38, modifié le 18 octobre 2019 à 9h39.

C'est en août 2017 que les restes calcinés d'une femme avaient été découverts. Mais ce n'est qu'en juin dernier qu'elle a pu être identifiée.

Jeudi, l’AFP a appris du parquet de Versailles qu’un homme de 67 ans avait été écroué, soupçonné qu’il est d’avoir étranglé sa compagne, avant de découper et brûler son corps dans un bois de Vernouillet (Yvelines) en août 2017. Après son interpellation mardi, il a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et atteinte à l’intégrité d’un cadavre, et placé en détention provisoire.

Une identification compliquée

Un promeneur avait découvert les restes calcinés le 31 août 2017 en bordure d’un chemin isolé. Les examens génétiques avaient permis de déterminer qu’il devait s’agir d’une femme de plus de 10 ans et mesurant moins de 1m65. Un appel à témoin avait été lancé en lien avec une jeune fille. L’affaire rebondit quand une autre enquête menée dans les Hauts-de-Seine permet un rapprochement. Un homme de 67 ans avait signalé la disparition de sa compagne de 68 ans à la fin 2017. Ils vivaient tous deux à Boulogne-Billancourt. Les enquêteurs avaient alors relevé des mouvements bancaires suspects, mais aussi procédé à des prélèvements génétiques sur des objets ayant appartenu à la victime.

Le suspect reconnaît l’avoir étranglée

Le fichier des empreintes génétiques a ainsi permis d’identifier le corps. Le retraité a reconnu avoir “étranglé” sa compagne “dans le cadre d’une dispute”, puis découpé son corps à l’aide d’une scie, avant de le brûler avec de l’essence dans un endroit “qui lui est apparu comme (…) sûr pour (le) cacher”, a rapporté le parquet. Présenté au juge d’instruction, il a usé de son droit au silence avant d’être écroué.

Le Récap
  • Une identification compliquée
  • Le suspect reconnaît l’avoir étranglée
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