Yaourts périmés : leur consommation sans danger même trois semaines après leur DLC
L'association 60 millions de consommateurs révèle qu'après tests, il est apparu que les yaourts périmés demeurent de qualité satisfaisante trois semaines après leur date limite de consommation.
Les consommateurs de yaourts ont possiblement déjà hésité en se trouvant face à un pot indiquant une date limite de consommation (DLC) dépassée d’un jour. En règle générale, la DLC est fixée à trente jours maximum après la date de fabrication, même s’il est vrai qu’aucun texte réglementaire n’impose un délai particulier.
L’association 60 millions de consommateurs s’est livrée à plusieurs tests afin de déterminer si les yaourts périmés devaient effectivement être jetés après dépassement de leur DLC. Et après des tests effectués sur quelque 60 yaourts appartenant à six familles (nature fermes, nature brassés, fruits en morceaux, fruits mixés, aromatisés, laits fermentés), il est apparu que non, pas forcément.
Dépassement du DLC de yaourts : une qualité quasiment pas altérée
Les analyses, nous dit-on, ont été conduites “en quatre temps”, en partant d’un yaourt atteignant sa DLC pour arriver à une DLC dépassée de trois semaines. Pour garantir une consommation satisfaisante et sans danger, les tests devaient vérifier la présence, au sein du yaourt, d'”au moins 10 millions de bactéries lactiques (Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus) par gramme” et “l’absence de bactéries potentiellement pathogènes”.
Deux marqueurs de “fraîcheur” ont été surveillés, la flore bactérienne et le pH (indice de l’acidité). Au terme de l’étude, il s’est avéré que les yaourts demeuraient de bonne qualité même trois semaines après le dépassement de leur DLC. Le pH est resté en moyenne à 4,3 à 4,4 tout au long des analyses et la légère acidification constatée des yaourts ne serait pas perceptible par les consommateurs.
Les desserts lactés pas concernés
Il a également été observé que la dose minimale de bactéries lactiques requise par le décret n° 88-1203 du 30 décembre 1988 était largement respectée dans ces yaourts. L’association précise toutefois que la consommation de yaourts périmés reste sans danger jusqu’à trois semaines seulement s’ils ont été conservés au frais et s’ils ne présentent pas de signes suspects (opercule gonflé, traces de moisissures, odeur différente). Ne sont de même pas concernés par cette étude les desserts lactés tels que les mousses/crèmes au chocolat ou liégeoises.
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