Voitures électriques : 27% des Français prêts à les adopter
D'après un récent sondage, 27% des Français seraient prêts à changer de voiture en 2023 pour un modèle électrique, soit une tendance en baisse par rapport à l'an passé.
Alors que l’on pousse à leur adoption en masse pour une incidence moindre sur l’environnement, les voitures électriques ont perdu de leur attrait auprès des Français. C’est ce que révèle ainsi la troisième édition de l’Observatoire des mobilités, un sondage réalisé par Sixt, en partenariat avec l’Ifop, et rendu public mardi par Le Parisien.
En 2023, moins de Français intéressés par les voitures électriques qu’en 2022
Principal enseignement de cette enquête, une faible proportion de Français intéressés par le passage à l’automobile électrique. 27% des sondés ont ainsi indiqué avoir l’intention de faire une telle acquisition en 2023, alors que l’an passé, ils étaient 32%. Il est souligné qu’en 2022, 200 000 voitures électriques avaient trouvé preneur.
1 sondé sur 2 douterait de l’impact sur le dérèglement climatique
On peut supposer que ce recul s’explique, du moins en partie, par un scepticisme relatif à l’impact de la voiture électrique sur le dérèglement climatique. Un répondant sur deux estime ainsi que qu’il s’agit là d’un moyen de lutte peu efficace. Frédéric Dhabi, directeur général de l’Ifop, ajoute que « les seniors et les catégories sociales populaires restent très largement sceptiques », et que « ce sont eux qu’il faudra convaincre en priorité ».
Le prix, autre motif d’hésitation
Pour les actuels détenteurs d’un véhicule électrique, la réjouissance est quasi totale (97%). Seulement, pour deux Français sur trois n’étant pas équipés de la sorte, le prix constitue un motif suffisant d’hésitation. Seuls 16% considèreraient que le modèle électrique et plus économique que le thermique. Le président de Sixt France, Jean-Philippe Doyen, pointe qu’« entre la fin de mois et la fin du monde, c’est la fin de mois qui préoccupe en priorité les Français, d’où la nécessité de maintenir et simplifier la politique de bonus ».