Véritable passoire thermique, l’Élysée va passer à la géothermie pour baisser sa facture
Avec ses 365 pièces, le palais de l’Élysée n'est pas un modèle d'isolation comme c'est souvent le cas pour l'ensemble des monuments historiques.
Au palais de l’Élysée, les obstacles en sous-sol sont (très) nombreux
N’ayons pas peur des mots : le palais de l’Élysée est une vraie passoire thermique d’autant que, pour l’ensemble des fenêtres il n’y a pas de double vitrage. Pour ‘alléger’ les factures (et montrer l’exemple), l’Élysée a commencé des travaux de forage avec des canalisations qui seront enterrées à plus de 60 m sous terre afin de capter les calories pour faire fonctionner la climatisation et le chauffage du palais (plus on descend dans le sous-sol, plus la roche et les eaux souterraines sont chaudes).
L’Élysée bientôt chauffé grâce à la géothermie
Véritable gouffre financier et écologique, le palais de l’Élysée va donc faire des économies grâce à son magnifique jardin qui l’est un peu moins ces derniers jours…Des ouvriers s’affairent déjà. Côté budget pour la pose de la géothermie : le coût est évalué à 600 000 euros mais ensuite, les économies d’énergies seront divisées par trois ou quatre.
Total des travaux : 600 000 euros
Une facture élevée mais pour la PME retenue (l’entreprise Sanfor située dans le département 77), les obstacles en sous-sol sont nombreux : tunnels d’évacuation en cas de danger pour le Président de la République, canalisations, bunker (capable de résister à une attaque nucléaire, ce poste de commandement de l’Elysée est situé plusieurs mètres sous terre)…
La géothermie va permettre de réduire nos émissions carbones de 80%
Directeur général des services de l’Élysée, Yannick Desbois, précise sur Radio France : « La géothermie va permettre de réduire nos émissions carbones de 80%. Ici, c’est un endroit qui n’est pas facile à isoler correctement, avec énormément de contraintes de sécurité, ou de respect des normes et notamment celle des monuments historiques« , indique celui qui côtoie Emmanuel Macron.