Valérie Pécresse : son fils interpellé pour consommation et possession de cannabis
Le fils de la présidente d'Île-de-France Valérie Pécresse a été contrôlé en possession de 3 grammes de cannabis. Âgé de 18 ans, il aurait été conduit au commissariat pour s'expliquer sur cette détention.
C’est l’un de ses chevaux de bataille. La lutte contre la drogue, la prévention dans les lycées contre ce qu’elle estime être un fléau. Un combat semblant directement toucher la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, puisque son fils Clément a été interpellé jeudi par les autorités pour flagrant délit de consommation et possession de cannabis.
C’est le site Buzzfeed qui révèle l’information, et de préciser que le jeune homme âgé de 18 ans était en train de confectionner une « cigarette artisanale » lorsque la police a découvert sur lui un joint prêt à l’emploi ainsi qu’un peu plus de 3 grammes de cannabis. Il aurait été conduit dans la journée au commissariat du XVe arrondissement de Paris pour principalement s’expliquer sur cette détention.
3 grammes de cannabis trouvés sur le fils de Valérie Pécresse
Et si l’on ne peut nous confirmer si Clément Pécresse se trouvait toujours en compagnie des forces de l’ordre jeudi soir, une source du parquet de Paris affirme que le dossier du jeune homme a été transmis au parquet de Versailles. Les proches de la présidente de région rapportent la volonté de cette dernière quant au traitement de cette affaire par les médias :
« Valérie Pécresse demande le respect de la vie privée pour son fils majeur et pour sa famille. La loi s’applique à lui comme elle s’applique à tous. »
L’élue francilienne en faveur d’un dépistage dans les lycées
Rappelons qu’en fin d’année dernière, celle qui était alors candidate aux régionales en Île-de-France avait plaidé en faveur d’un dépistage du cannabis dans les lycées de la région. Elle avait ainsi déclaré que « la consommation de drogue a pour conséquence la démotivation, le décrochage et l’échec scolaire. Lutter contre l’usage de la drogue chez les mineurs c’est ma responsabilité de candidate ». Le préfet de région Jean-François Carenco n’aura finalement pas donné suite à cette mesure.