Val-de-Marne : un cadavre repêché pieds et poings liés, la piste du suicide privilégiée
Mardi matin dans le Val-de-Marne, un cadavre a été repêché pieds et poings liés. La victime, âgée de 35 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, se serait donné la mort.
Mardi matin, entre Champigny-sur-Marne et Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), le corps sans vie d’un homme de 35 ans a été repêché dans la Marne. C’est un homme vivant sur une péniche qui, peu avant 8h00, a remarqué un sac à dos qui flottait à la surface non loin de son embarcation. En se servant d’une perche, rapportent nos confrères du Parisien, l’homme s’est rendu compte qu’un cadavre se trouvait sous le sac à dos.
Corps découvert dans la Marne : « C’est la troisième fois que je repêche un cadavre »
Après avoir sollicité deux ouvriers d’un chantier pour repêcher le corps, l’habitant de la péniche a alerté les forces de l’ordre. Et ce n’est pas la première fois qu’il fait ce genre de macabres découvertes : « C’est la troisième fois que je repêche un cadavre. La dernière fois, c’était le 24 décembre. Une jeune femme. C’était particulièrement triste. »
« Les pieds sont bien attachés contrairement aux mains »
Le cadavre repêché mardi présentait la particularité d’avoir des pieds et poings liés par des cordes noires. Pour en avoir le cœur net, le médecin du SAMU a délivré un certificat de décès avec obstacle médico-légal. Des enquêteurs du service départemental de la police judiciaire (SDPJ 94) et un observateur de la brigade criminelle ont rapidement déduit que la mort avait vraisemblablement été provoquée par un suicide, comme le raconte le riverain : « Ils m’ont dit que c’était très vraisemblablement un suicide pour deux raisons. D’abord, les mains ont été liées à l’avant du corps. Dans l’hypothèse criminelle, c’est plutôt à l’arrière. Ensuite, les pieds sont bien attachés contrairement aux mains. » En fin de matinée, la police judiciaire a quitté les lieux, y laissant notamment une patrouille de Champigny jusqu’à l’arrivée des services funéraires. Le corps fera l’objet d’une autopsie dès qu’il aurait été transporté à l’institut médico-légal de Paris (XIIe). Les circonstances précises du décès pourront alors être connues.