Vaisselle réutilisable en « fast-foods » : le gouvernement lance un avertissement
Le gouvernement a récemment fait savoir que les établissements de restauration rapide n'ayant pas encore appliqué la politique de vaisselle réutilisable sont susceptibles d'écoper de sanctions.
Depuis le 1er janvier 2023 et en vertu de la « Loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) », les établissements de restauration rapide (« fast-foods ») ne peuvent plus utiliser d’emballage jetable. Il est cependant rapidement apparu que certaines habitudes étaient tenaces, et que des couverts finissaient par exemple à la poubelle alors qu’ils étaient censés repasser en cuisine pour être lavés.
Vaisselle réutilisable en « fast-foods » : 10 établissements n’ont pas encore présenté de plan
Mercredi et par voie de communiqué à la teneur rapportée par franceinfo, le gouvernement a annoncé que dix établissements n’ont pas encore présenté de plan d’action relatif à l’emploi de vaisselle réutilisable. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et sa secrétaire d’État Bérangère Couillard ont dressé la liste de ces « mauvais élèves » : « Compass Group, Restoria, 1001 Repas, Elior, Dupont Restauration, Starbucks, Domino’s, Five Guys, McDonalds (Antilles) et Nabab Kebab ».
Des délais avaient été demandés pour des travaux
Le 6 janvier dernier, ces entreprises et une vingtaine d’autres avaient été convoquées par les ministères de manière à faire le point sur la situation et les difficultés de mettre en place cette nouvelle politique anti-gaspillage. Plusieurs enseignes avaient appelé à des délais afin de permettre la réalisation de travaux pour laver la vaisselle, quand il ne s’agissait pas d’éventuels retards dans la livraison de nouveaux contenants. Quinze jours avaient alors été accordés par le gouvernement.
Des sanctions envisagées
Le communiqué indique que les dix entreprises mentionnées, et qui n’ont pas répondu au terme d’un mois, « ont été relancées à deux reprises » « par courrier électronique et par voie postale ». Le gouvernement ajoute qu’« une campagne de contrôles débutera sur le terrain début mars », et que « des sanctions pourront être engagées à l’encontre des chaînes de restauration qui ne seront pas conformes à la loi et qui n’auront pas mis en place de plan d’action pour y remédier ».