Fin des emballages jetables en fast-food : de nouvelles habitudes à prendre

Photo d'illustration. Hamburger et frites, un classique du fast food. DesignOil / Pixabay
Les emballages jetables n'ont désormais plus droit de cité dans les établissements de restauration rapide français. Et pour certains, ce n'est pas tellement une bonne nouvelle.
Parmi les changements d’ores et déjà opérés pour cette nouvelle année, la fin des emballages jetables dans les établissements de restauration rapide, ou fast-foods. Plus précisément, cette interdiction s’observe dans les restaurants ayant un minimum de 20 places assises. Et comme le rapporte Europe 1, si les emballages jetables ne sont désormais plus, ce sont des couverts réutilisables qui accompagnent les repas servis en salle.
Couverts réutilisables en fast-food : des clients devant débarrasser
Une chaîne de bar à salade avait commencé à préparer sa clientèle il y a un an et demi, et force est de constater qu’il reste des réfractaires aux nouvelles habitudes imposées. Les clients consommant sur place doivent ainsi débarrasser leur table, et pour au moins l’un d’entre eux, il s’agirait d’un trop lourd service rendu au vu de la qualité globale offerte : “C’est un peu culpabilisant car on nous donne beaucoup de choses à faire, alors que le service n’est pas très bon, que les prix sont chers et que la nourriture est de basse qualité dans les fast-foods”. Et d’ajouter que “c’est bien de faire le tri, mais ils pourraient le faire eux-mêmes”.
Des verres et des bols qui partent parfois à la poubelle
Les automatismes ont la dent dure, et des clients jettent donc à la poubelle verres, bols et même couverts en inox alors que ceux-ci ont de multiples vies devant eux. Une gérante explique ainsi que “très souvent, on se rend compte qu’on a un petit peu moins de cuillères, un petit peu moins de fourchettes, un petit peu moins de couteaux et donc on est obligé d’en recommander régulièrement, justement pour pallier ce problème”.
Près de 100 000 euros investis par une chaîne
Joseph Barat. cofondateur de la chaîne de restaurants en question, attend encore de voir la mayonnaise prendre de tous les côtés : “Si c’est dans les idées et dans les têtes, ce n’est pas encore beaucoup dans les actions. Et les gens ne sont pas encore assez sensibles, à mon sens, à tous les efforts qu’une entreprise comme la nôtre peut faire”. Près de 100 000 euros ont été investis par cette enseigne pour répondre à la nouvelle règlementation.