Vaccin Janssen : les résultats préliminaires d’une étude suggèrent une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde
La Haute Autorité de santé (HAS) a publié une étude concernant le vaccin Janssen qui n’est pas un vaccin à ARN messager contrairement à Pfizer/BioNtech et Moderna.
Fabriqué par le groupe américain Johnson & Johnson, le vaccin Janssen est le seul autorisé dans l’Union européenne à ne nécessiter qu’une seule injection. Il repose sur la technologie du vecteur viral, comme celui du laboratoire AstraZeneca.
Risque accru d’infarctus
Hier, la HAS -Haute autorité de santé-, dans l’attente des conclusions de l”Agence européenne des médicaments’, a recommandé de réserver le vaccin Janssen aux personnes à risque de forme sévère de la maladie de Covid-19 qui présentent une contre-indication pour les vaccins à ARN messager de type Pfizer/BioNtech et Moderna.
La Haute autorité de santé précise, conformément aux avis qu’elle a déjà rendus, qu’il convient de privilégier l’utilisation des vaccins à ARNm pour la première dose ainsi que pour la dose de rappel quand cela est possible, y compris pour les personnes qui ont déjà reçu une dose du vaccin Janssen en première injection, en raison de leur meilleure efficacité.
En cas de contre-indication pour les vaccins à ARN messager
Une étude suggère une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde dans les deux semaines suivant l’injection du vaccin Janssen chez les adultes de moins de 75 ans, est-il précisé. Il faudra donc attendre d’autres études au niveau international, afin de valider ou non cette enquête préliminaire.
38 millions de personnes ont été vaccinées avec ce sérum
En phase test et en considérant l’ensemble des cas symptomatiques du covid-19, le vaccin Janssen est efficace à environ 66% deux semaines après l’injection. Le vaccin entraîne une réduction de 66% du nombre de cas symptomatiques chez les personnes ayant reçu l’injection. Dans le monde, 38 millions de personnes ont été vaccinées avec ce sérum.