Une étude atteste qu’un fumeur dépense en moyenne 207 euros par mois pour ses cigarettes

207 € par mois (2 484 euros par an), c'est ce qu'un fumeur dépense en moyenne pour ses cigarettes chaque mois, selon l’Alliance contre le tabac (ACT).

Plus le revenu est faible, plus la prévalence du tabagisme quotidien est élevée

Pour l’Alliance contre le tabac (ACT), l’industrie du tabac s’enrichit au détriment des personnes les plus modestes, écrit la fédération de 24 structures associatives œuvrant pour la lutte contre l’industrie du tabac.

L’industrie du tabac s’enrichit au détriment des personnes les plus modestes

L’étude effectuée par l’Alliance contre le tabac indique que le plus inquiétant reste que les Français vivant sous le seuil de pauvreté en viennent à « renoncer à des dépenses de première nécessité’ pour financer leur addiction ». Le collectif d’associations s’élève et assure que l »industrie du tabac ne ruine pas que la santé’.

L’industrie du tabac ne ruine pas que la santé

Avec la hausse des prix de l’énergie, le revenu disponible des Français a diminué de 720 € au cours du premier semestre 2022, rappelle l’ACT qui ajoute que ‘les cigarettiers réalisent chaque année 21,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires uniquement en France’. Et comme pour l’inflation, ce sont avant tout les personnes les plus précaires font les frais de leur addiction : plus le revenu est faible, plus la prévalence du tabagisme quotidien est élevée.

S’ils ne fumaient pas, les Français déclarent qu’ils utiliseraient ce budget avant tout pour se faire plaisir

S’ils ne fumaient pas, les Français déclarent qu’ils utiliseraient ce budget avant tout pour se faire plaisir : 70 % d’entre eux attribueraient cet argent à des loisirs (vacances, sorties, culture, coiffeur, etc.). Un fumeur sur 5 reconnaît avoir déjà renoncé à certains achats (alimentation, les frais de santé ou les produits d’hygiène) ou activités pour subvenir à leur consommation de tabac. Une proportion beaucoup plus forte chez les 25/34 ans (42 %) et les personnes ayant un enfant de moins de 18 ans (29 %).