Une célèbre enseigne de supermarchés va fermer 81 magasins : découvrez les adresses touchées

Image d'illustration. Hyper supermarcheADN
Une importante enseigne de la grande distribution annonce la disparition prochaine de 81 de ses magasins. Plusieurs points de vente répartis sur le territoire sont concernés par cette fermeture, affectant clients et employés des établissements listés.
Tl;dr
- Colruyt quitte la France, 81 magasins ferment ou changent.
- Intermarché et Leclerc reprennent la majorité des sites.
- Trois supermarchés restent sans solution ni repreneur.
Colruyt se retire de France : un paysage bouleversé
Le secteur de la grande distribution traverse une période particulièrement tourmentée. Après des enseignes telles que Auchan, Jennyfer ou encore Casa, c’est désormais au tour du groupe belge Colruyt d’annoncer son retrait du marché français. Cette décision, rendue publique le 17 juin 2025, redessine en profondeur la carte des supermarchés, notamment dans l’est de la France.
Lorraine : vers une recomposition des enseignes
En Lorraine, l’annonce a eu l’effet d’une onde de choc : pas moins de 26 supermarchés Colruyt sont concernés par ce départ. Parmi eux, vingt passeront sous les bannières Intermarché ou Netto, adhérents du groupement Les Mousquetaires. Pour trois autres sites – situés respectivement au Thillot (Vosges), Beuvillers (Meurthe-et-Moselle) et Serémange-Erzange (Moselle) –, la reprise s’effectuera par le biais de rachats fermes par E.Leclerc. Pour les salariés interrogés, ces changements devraient intervenir juste après les fêtes de fin d’année, probablement dès janvier 2026.
Zones d’incertitude et inquiétudes pour l’emploi
Cependant, tout n’est pas réglé. Trois supermarchés demeurent sans repreneur à ce jour : ceux de Faulquemont, Carling et Moyeuvre-Grande, tous implantés en Moselle. La situation y reste tendue : un employé confie dans les colonnes du Républicain Lorrain : « On est dans le flou. Nous n’avons pas plus d’informations que celles lues dans la presse ». De son côté, la direction affirme qu’elle continue « à poursuivre activement la recherche de repreneurs sérieux et responsables afin d’assurer une continuité pérenne ».
Avenir incertain pour la logistique et les employés concernés
À côté des points de vente eux-mêmes, le sort de la plateforme logistique de Gondreville-Fontenoy suscite également des interrogations. Alimentant jusqu’à 32 magasins et employant quelque cinquante personnes, elle n’a pas été incluse dans l’accord signé avec Les Mousquetaires. En réponse à cette exclusion, Intermarché prévoit néanmoins d’offrir environ 175 CDI sur ses bases de Dole et Pagny-sur-Meuse aux salariés concernés. D’autres annonces pourraient suivre avant la fin de l’année.
Face à cette vague de transformations brutales qui affecte tout un secteur déjà fragilisé depuis plusieurs mois, l’avenir reste suspendu pour certains salariés et consommateurs. Les prochaines semaines s’annoncent déterminantes quant à la recomposition définitive du paysage commercial local.