Un vaccin contre l’addiction à l’alcool testé sur 20 personnes
Le vaccin est à l’honneur en ce moment. Après le test sur l’Homme d’un vaccin curatif du sida, c’est l’addiction à l’alcool qui est visée. Vingt personnes vont avoir l’opportunité de tester le produit dans le but de lutter contre leur alcoolisme.
Comme le vaccin curatif du Sida, celui pour l’alcool a été testé sur des animaux, à savoir des rongeurs. C’est le journal La Tercera qui révèle l’information et mentionne la mise en place d’un test dès le mois de novembre. Les problèmes d’alcoolisme pourraient donc être traités grâce à un vaccin. Pour l’instant, les chercheurs attendent les résultats de l’étude pour se prononcer, mais cela pourrait tout à fait aider plusieurs milliers de personnes qui souffrent de cette addiction. Il faut également savoir que, sur le sol français, près de 37 000 personnes décèdent des suites de l’alcoolisme chaque année. Les scientifiques ont donc proposé un processus assez intéressant. Le vaccin va avoir le rôle de bloquer la dégradation de l’alcool par les enzymes du foie. Le résultat est immédiat puisque la personne ressent les effets après les premiers verres ingurgités.
Des effets secondaires désagréables
Les symptômes désagréables comme des nausées, la tachycardie ou encore des maux de tête sont ressentis par le buveur. Le vaccin a donc pour but selon le responsable de ce programme de réduire considérablement l’envie de boire à cause des réactions entraînées par l’injection. La gueule de bois est un phénomène très désagréable qui survient après une multitude de verres. Dans ce cas, la sensation arrive dès les premières gorgées. Le buveur devrait donc être « dégoûté » de l’alcool, ce qui l’aiderait dans un premier temps à réduire sa consommation puis dans un second temps à stopper cette addiction très dangereuse pour la santé. Avant la mise en place de ce test sur l’Homme, des essais cliniques prometteurs ont été réalisés sur les rongeurs. 50% d’entre eux étaient devenus totalement intolérants à l’alcool.
Des résultats prometteurs
Ces résultats doivent être confirmés par les chercheurs. Dès le mois de novembre, ils vont donc proposer à 20 personnes de le tester. Ce traitement a été développé grâce à la mutation génétique. Cette dernière est présente chez 20% des Asiatiques selon le journal. Les scientifiques ont donc réussi à isoler le gène responsable de cette intolérance à l’alcool dans le but de l’introduire dans un virus inoffensif. Il a déjà été utilisé, mais sous la forme de comprimés. Les buveurs dès qu’ils sont face aux effets indésirables ont tendance à stopper leur traitement. Le vaccin afficherait une efficacité pendant un an après une seule dose injectée. La personne serait donc contrainte de subir les sensations désagréables et la seule solution pour les arrêter est de cesser de boire.