Un inconnu s’introduit à l’Élysée et se fait arrêter près du bureau présidentiel
L'homme a réussi à franchir tous les contrôles de sécurité pour s'approcher au plus près d'Emmanuel Macron.
Cet homme de 27 ans a fait bien plus que traverser la rue pour trouver un emploi ! Alors que le palais de l’Élysée est normalement réputé pour être un lieu difficilement accessible, un intrus a réussi à s’y introduire et y déambuler un long moment avant d’être arrêté. Ce dernier voulait rencontrer le président de la République pour lui soumettre sa candidature à un emploi.
Il entre tranquillement à l’Élysée
C’est le Canard Enchaîné qui révèle cet incident qui s’est déroulé le 28 septembre dernier. Le jeune homme de 27 ans, originaire du sud de Lyon, a réussi à franchir les contrôles de sécurité pour entrer dans le palais de l’Élysée.
Ce dernier a déambulé dans les couloirs pendant plusieurs minutes. Il s’est également adressé à des gardes républicains pour leur indiquer qu’il devait voir le président à propos d’un travail.
Interpellé en douceur
L’homme a alors été invité à patienter dans un salon situé au rez-de-chaussée de l’Élysée le temps de vérifier son identité. Finalement, le service de sécurité découvre qu’il n’a aucun rendez-vous et procède à son interpellation. L’intrus a ensuite été emmené au commissariat du 16e arrondissement pour y être entendu.
Une candidature sans réponse
Selon BFM TV qui a pris connaissance du procès-verbal d’audition, l’homme de 27 ans a détaillé les raisons de son intrusion, qu’il ne savait pas être délictuelle. Titulaire de deux Masters, il a envoyé une candidature pour un emploi à Emmanuel Macron. Sa lettre étant restée sans réponse, il a décidé de se rendre directement à l’Élysée pour se présenter en personne.
Il indique avoir pu entrer facilement par une porte située du côté de la « loge ouest » par laquelle de nombreuses personnes. Il a profité de l’entrée d’un groupe pour entrer sans avoir été contrôlé par les gendarmes en poste.
Après son passage au commissariat, l’homme a été relâché sans poursuite judiciaire. Ce dernier a présenté ses plus plates excuses en précisant qu’il s’était présenté de bonne foi, sans l’intention de nuire et sans avoir connaissance du caractère délictuel de son geste qui n’avait, de plus, aucune portée politique.