Uber offre la course pour quitter le centre de Sydney après avoir augmenté ses tarifs
Nouveau scandale pour Uber ? Le service de VTC a augmenté ses tarifs dans le centre de Sydney au moment de la prise d'otage dans un café.
Uber n’a pas bonne presse en ce moment. En Inde, l’application américaine a été interdite à New Delhi après le viol d’une jeune étudiante par un chauffeur de VTC. En France, le service mettant en relation chauffeur et client via le smartphone provoque une vague de mécontentement chez les chauffeurs de taxis qui y voient une « concurrence déloyale ».
Mais aujourd’hui, alors que le monde entier a les yeux tournés vers l’Australie alors qu’une prise otages a lieu dans un café de Sydney le site Mashable révèle que Uber a augmenté ses tarifs dans la capitale économique australienne alors que les habitants cherchaient à quitter le centre d’affaires de la ville, tandis que le quartier était bloqué par les forces de l’ordre. Les utilisateurs d’Uber ont constaté des tarifs multipliés par quatre par moment.
Uber fait marche arrière
La société a indiqué dans un 1er temps que cette augmentation était dans le but « d’inciter des conducteurs à s’inscrire en ligne et à aller chercher des passagers dans le quartier ». De nombreux internautes se sont indignés de la pratique sur Twitter et les autres réseaux sociaux « Votre modèle économique est ignoble », a publié Lewis Henshall.
Face à ce scandale Uber a fait marche arrière et a annoncé sur son compte Twitter que les courses seraient désormais gratuites pour permettre aux personnes travaillant dans le centre ville de rentrer chez eux en toute sécurité. De plus, les personnes qui ont déjà payé leur course seront remboursées.
https://twitter.com/Uber_Sydney/status/544418537956073472
Uber : un algorythme en cause ?
L’augmentation des tarifs a été mise en place de manière automatique par un algorithme créé par Uber qui fait monter les prix dans les zones où il y a une forte demande, afin d’attirer plus de chauffeurs, comme le révèle le New York Time. Cependant la société avait déjà conclu un accord avec la ville de New York pour que ce genre de pratiques ne se produisent pas en cas de situation d’urgence.
Mais cette affaire devrait de nouveau entacher l’image de Uber à travers le monde.