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Uber : la société de VTC interdite à New Delhi après le viol d’une passagère
publié le 8 décembre 2014 à 14h47, modifié le 5 février 2015 à 10h24.
A New Delhi, une jeune fille aurait été violée par un chauffeur de la société Uber. Les autorités ont depuis interdit à la société d'exercer
Les autorités de New Delhi, la capitale de l’Inde, ont publié ce week-end un communiqué interdisant « toutes les activités de services de transport par Uber.com avec effet immédiat » dans la ville. La société américaine met en relation des clients et des chauffeurs via une application sur smartphone. La décision fait suite au dépôt d’une plainte pour viol par une jeune fille de 25 ans. Elle a déclaré avoir été agressée sexuellement vendredi soir par un chauffeur de la société de VTC alors qu’elle rentrait chez elle après une fête dans le sud de la capitale indienne.
Le suspect interpellé
Le suspect a été arrêté dimanche soir dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, à environ 150 km/h de la capitale. Les enquêteurs ont pointé du doigt certains manquement de la société : le chauffeur ne possédait pas de GPS dans son véhicule et son passé n’avait pas été vérifié. Selon les médias indiens, le chauffeur avait déjà été accusé de viol en 2011, et avait été acquitté en 2012.
Uber a réagi dans un communiqué
Uber a répondu dans un communiqué du directeur général Travis Kalanick. La société va collaborer avec la police pour résoudre « ce crime terrible » en remettant aux autorités toutes les informations qu’elle détient sur le suspect. Mais Uber assure avoir respecter la réglementation de la capitale indienne et précise que la vérification des antécédents des chauffeurs « ne figure pas dans les programmes de transport commercial agrémenté » précise Le Figaro.
Cette décision des autorités de New Delhi intervient alors que Uber cherche à développer son implantation dans la capitale indienne en communiquant principalement sur la sécurité de son application.
Le viol de cette étudiante intervient 2 ans après le viol en réunion d’une jeune femme dans un bus de New Delhi. L’étudiante était morte des suites de ses blessures. Son décès avait suscité une vive émotion dans le pays et de nombreuses manifestations avaient été organisées.