Transport du vaccin contre le Covid-19 : Un défi logistique de taille pour les transporteurs et les fabricants
Dès la mi-janvier, les toutes premières vaccinations auront lieu en France dans les Ehpad mais d'ici-là, il faudra acheminer les vaccins et ce n'est pas une mince affaire.
Commencée au Royaume-Uni et aux États-Unis, la vaccination contre le Covid-19 débutera mi-janvier dans l’hexagone. Afin de rapatrier les doses de vaccins, les transporteurs utiliseront les bateaux, les avions et les camions. Un défi d’importance pour les professionnels de la logistique qui devront acheminer 200 millions de doses le tout sans rompre la chaîne du froid (parfois à – 80°C).
Éviter la casse ou la disparition de la moindre dose de vaccin
Pour les professionnels du transport, rien de bien exceptionnel pour eux. En terme de volumes, il ne faut que quelques centaines de camions pour transporter la totalité des doses de vaccins. Idem pour conserver les produits à – 70°C ou – 80°C rien de bien compliqué indique le délégué général de TLF, Transport et Logistique de France, Alexis Degouy, sur Franceinfo : « La logistique à – 70 degrés est une logistique assez complexe et pas commune mais elle n’est pas inédite. Vous avez des professionnels, que ce soit dans le médical ou globalement dans la chaîne du froid, qui ont tous les jours des contraintes à gérer avec des températures de cette nature« , assure-t-il. Non, la vraie difficulté vient de ‘l’excellence’, c’est-à-dire éviter la casse ou la disparition de la moindre dose de vaccin lors de l’acheminement. Si l’avion aura un rôle essentiel pour acheminer les vaccins anti-Covid, il ne représentera que 30% des moyens logistiques utilisés par les laboratoires pharmaceutique la suite du transport sera réalisé par la route, dans des camions, et par bateau.