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Toulouse : après avoir été mis à pied pour avoir demandé des masques, deux infirmiers licenciés

Société > COVID-19 > Toulouse
Par Gael Brulin,  publié le 7 juillet 2020 à 14h40.

Après avoir été mis à pied en avril dernier pour avoir demandé des masques en pleine pandémie de Covid-19, deux infirmiers d'un EHPAD toulousain viennent d'être officiellement licenciés. Des recours sont actuellement étudiés, indiquent les avocats de ces soignants.

C’était en avril dernier. Deux infirmiers officiant dans un EHPAD de Toulouse (Haute-Garonne) avaient été mis à pied après avoir fait la demande, auprès de leur direction, d’être davantage fournis en masques. La pandémie de Covid-19 faisait ainsi rage et, le mois précédent, ces soignants avait observé d’interpellants symptômes chez cinq résidents potentiellement contaminés.

Infirmiers licenciés après avoir réclamé des masques : pas de cas de Covid-19 selon DomusVi

Suite à la mise à pied des infirmiers, l’avocat de l’un d’eux avait dénoncé une réaction qu’il estimait ainsi injuste : “[Mon client] a effectué une demande qui me parait légitime à sa hiérarchie, chose qui lui a été refusée […]. Il a fait l’objet d’une mise à pied conservatoire, sorti par la police dans des conditions plus qu’humiliantes”. Pour justifier ces mises à pied, la direction du groupe avait invoqué un climat de peur qu’aurait instauré ces deux soignants de par leur requête.
Lundi, La Dépêche du Midi (article complet réservé aux abonnés) rapporte que ces deux infirmiers viennent d’être licenciés. La société DomusVi, gérant l’EHPAD, assure que contrairement à ce que les infirmiers prétendaient, cinq cas de Covid-19 n’avaient pas été détectés dans l’établissement.

Une salariée dénonce des masques obtenus “au bout de la cinquième semaine de crise”

En avril, un représentant de DomusVi avait témoigné d’une conformité des règles sanitaires en vigueur : “Conformément aux recommandations de l’ARS, je peux vous confirmer que nos équipes portent systématiquement les équipements de protection nécessaires (masque, gants, charlotte, surblouse) en présence de résidents présentant des symptômes”. Une salariée de l’établissement indique toutefois que pendant de longues semaines, les soignants ont été dépourvus de protections : “On a pu porter les masques au bout de la cinquième semaine de crise, ce n’est pas normal”. Les avocats des deux infirmiers licenciés ont fait savoir que des recours étaient actuellement à l’étude afin de “démontrer la nullité du licenciement”, saisir les Prud’hommes et octroyer des dommages et intérêts.

Le Récap
  • Infirmiers licenciés après avoir réclamé des masques : pas de cas de Covid-19 selon DomusVi
  • Une salariée dénonce des masques obtenus “au bout de la cinquième semaine de crise”
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