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Toulouse : alcoolisé, un banquier interpellé pour s’être livré à un graffiti

Faits Divers > Haute-Garonne > Occitanie > Toulouse
Par Gael Brulin,  publié le 8 septembre 2020 à 12h00.

Le 9 juillet dernier, un homme a été interpellé dans le centre-ville de Toulouse pour un graffiti réalisé sur le mur d'un immeuble. Il est apparu que l'individu, banquier, aurait également repeint à sa manière près de 95 wagons de la SNCF.

Les premiers faits relevés ont maintenant près de deux mois. Le jeudi 9 juillet dernier, dans le centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne), les caméras de surveillance ont filmé un individu en train de se livrer à un graffiti sur le mur d’un immeuble. 20 Minutes rapporte que les policiers municipaux sont rapidement intervenus pour interrompre l’œuvre. Son auteur, passablement alcoolisé à ce moment-là, a néanmoins eu le temps de la signer avant d’être interpellé.

Interpellé pour un graffiti, il en aurait effectué plusieurs dizaines d’autres

En se renseignant sur le profil de leur suspect, les enquêteurs de la direction départementale de la sécurité publique ont découvert que cet homme, âgé de 35 ans, était employé dans une agence bancaire. Probablement plus notable encore, l’individu se serait déjà livré à ce genre de dégradations et ce à de nombreuses reprises. Depuis 2014, il aurait ainsi réalisé des graffitis sur près de 95 wagons SNCF stationnés en gare Matabiau.

Environ 95 000 euros de préjudice pour la SNCF

La SNCF, dont la direction estime que le préjudice subi s’élève à plus ou moins 95 000 euros, a déposé plainte. Une somme qui atteint les 2 000 euros pour le mur tagué en juillet et nécessitant d’être nettoyé. L’auteur présumé des dégradations a été convoqué par la police et placé en garde à vue. Ayant depuis reconnu les faits qui lui étaient reprochés, son jugement aura lieu à une date ultérieure. Il n’est pas précisé si le trentenaire encourt des sanctions de la part de sa hiérarchie, dont on devine qu’elle a été mise au courant des agissements présumés de son employé.

Le Récap
  • Interpellé pour un graffiti, il en aurait effectué plusieurs dizaines d’autres
  • Environ 95 000 euros de préjudice pour la SNCF
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