Toulouse : à 88 ans il est mis à la porte de son domicile par des squatteurs
L'octogénaire ne peut plus vendre sa maison, ce qui lui permettrait de rejoindre sa femme en Ehpad.
C’est le genre d’histoire que l’on voit passer régulièrement, mais cette fois, elle prend une tournure d’autant plus tragique. À Toulouse, un homme de 88 ans ne peut plus rentrer chez lui depuis que sa maison a été investie par une bande de squatteurs. En plus de devoir louer un appartement pour ne pas se retrouver sans domicile, l’octogénaire est aujourd’hui dans l’impossibilité de vendre son bien.
La maison de toute une vie
Ce sont nos confrères de La Dépêche qui relaient l’information. Tout commence en septembre dernier quand le propriétaire de la maison se rend compte, après s’être absenté quelque temps, découvre qu’une bande de squatteurs s’est introduit illégalement chez lui. Bien entendu, comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, les serrures du logement ont été changées et il est impossible pour le propriétaire d’entrer.
Avec l’arrivée de la trêve hivernale qui rend l’expulsion des squatteurs impossible, l’octogénaire se retrouve aujourd’hui privé de la maison qu’il a mis toute une vie à acquérir. Une situation qui l’empêche aujourd’hui de passer sereinement l’une des dernières étapes importantes de sa vie.
Rejoindre son épouse en Ehpad
Le vieil homme, qui n’est pas au mieux de sa forme, comptait en effet vendre sa maison afin de rejoindre son épouse avec qui il vit depuis 65 ans et qui est aujourd’hui en Ehpad. Sans cette vente, impossible pour l’octogénaire de payer l’établissement en question. Il espère aujourd’hui que les squatteurs auront quitté les lieux en juin et qu’ils n’auront pas saccagé la maison.
Alors que les affaires de ce genre se multiplient, un texte de loi prévoyant de durcir les mesures anti-squat est examiné à l’Assemblée depuis la mi-janvier. En plus d’accélérer les démarches auprès des pouvoirs publics, cette dernière prévoit un durcissement des sanctions pour les occupants illégaux.