Toulon : un homme mis en examen et écroué après la fusillade ayant fait un mort et 4 blessés

Récemment à Toulon, un jeune homme a été mis en examen et écroué pour homicide volontaire. Il aurait ainsi pris part à la fusillade du 21 novembre dernier qui avait fait un mort et quatre blessés.

Dimanche, une source judiciaire a indiqué qu’un jeune homme avait été mis en examen et écroué pour « homicide volontaire » suite à la fusillade survenue le 21 novembre dernier dans une cité de Toulon. Fusillade qui avait fait un mort et quatre blessés.

Plus tôt dans la semaine, rapporte 20 Minutes, deux hommes suspectés d’avoir pris part à cette fusillade avaient été interpellés. Après l’ouverture d’une information judiciaire à leur encontre, ils avaient tous deux été déférés devant le parquet.

Fusillade mortelle à Toulon : le porteur d’un fusil à pompe aurait été reconnu

Le procureur de la République de Toulon Benoît Marchal a déclaré que « l’un [des deux hommes] a été formellement identifié par des témoins comme étant porteur d’un fusil à pompe ». Le second suspect, qui n’a que de « minces » preuves contre lui, a depuis été libéré et placé sous statut de témoin assisté.

Les deux hommes nient avoir participé à cette fusillade.

Le frère de la victime avait péri dans des circonstances similaires

Le procureur a souligné que trois armes distinctes avaient été utilisées dans ce qui apparaît comme un règlement de comptes opéré sur fond de trafic de drogue. Au total, « trois personnes sont impliquées comme auteurs ». Les investigations continuent d’être menées par la police judiciaire de Toulon, avec le soutien de la brigade de répression du banditisme de Marseille.

Deux jours après les faits, nous avions écrit que la victime était un jeune homme de 20 ans. Il apparaît depuis que le frère du défunt avait lui-même péri dans des circonstances similaires en ce début d’année. Un frère qui avait échappé à la mort en 2017 après avoir été ciblé d’une manière semblable.

Sur les quatre personnes blessées, deux le sont très grièvement, d’où la décision de les placer en coma artificiel.