Toulon : il tente de s’immoler par le feu après le refus de sa demande d’asile
Vendredi soir, un homme a tenté de s'immoler par le feu près de la préfecture du Var, à Toulon. D'origine arménienne, sa demande d'asile lui avait été refusée et on venait de lui notifier qu'il lui fallait quitter le territoire.
La scène s’est produite vendredi soir non loin de la préfecture du Var, à Toulon. Un homme à l’âge non indiqué y a tenté de immoler par le feu. Grièvement brûlé, il a été pris en charge par les services de secours et conduit à l’hôpital. Son pronostic vital était alors engagé.
France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur dressent le profil de cet homme et en particulier les circonstances semblant l’avoir conduit à cette extrémité. Cette personne, originaire d’Arménie, avait fait une demande d’asile auprès de l’administration française. Demande qui lui avait été refusée l’an passé.
Il tente de s’immoler par le feu après une notification de quitter le territoire
Et si l’homme en est venu à se mettre le feu, c’est possiblement car il venait de se voir notifier qu’il lui fallait quitter le territoire.
Après ce dramatique incident, la préfecture du Var a réagi par voie de communiqué : « Chaque demande d’asile est examinée en toute indépendance par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), comme le garantit la loi. »
La préfecture du Var rappelle que l’Arménie est un pays « sûr »
La préfecture poursuit en indiquant que le « pourvoi [du demandeur d’asile] contre cette décision, examiné par la Cour nationale du droit d’asile, avait également été rejeté, en mai 2019. Il convient à cet égard de rappeler que l’Arménie fait partie des pays reconnus par l’OPFRA comme étant sûrs.
Seule une très faible proportion des demandes d’asile déposées par les ressortissants arméniens sont acceptées ».
Autrement dit, un autre dépôt de demande de la part de cet homme n’aurait pas forcément eu plus de chances d’aboutir. Il est à noter qu’un accompagnement, entre autres financier, lui avait été proposé afin de lui permettre un retour au pays et une réinsertion moins compliqués.