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Santé : la téléconsultation démarre timidement, un an après son remboursement par la Sécu

Tech > Internet > Informatique > Santé : la téléconsultation démarre timidement, un an après son remboursement par la Sécu
Par Aurélie CARABIN,  publié le 12 septembre 2019 à 13h57.
 4 minutes

Un an après l’entrée en vigueur de son remboursement par l’Assurance maladie, la téléconsultation démarre timidement, médecins et patients s’appropriant progressivement les nouveaux outils à leur disposition pour lutter contre les déserts médicaux et les délais d’attente trop long.

Depuis le 15 septembre 2018, les consultations médicales réalisées à distance via un ordinateur, un smartphone ou une tablette équipée d’une caméra, sont remboursées aux tarifs de la Sécurité sociale si elles respectent certains critères (passer par le médecin traitant, être connu du médecin téléconsultant).

“Plus de 60.000” téléconsultations ont ainsi été prises en charge en un an, selon les estimations dévoilées jeudi par l’Assurance maladie.

C’est très loin des 350 millions de consultations physiques réalisées chaque année chez les médecins libéraux, et des prévisions du gouvernement qui, dans son budget 2018, tablait sur 500.000 actes en 2019, un million en 2020, puis 1,3 million en 2021.

Mais pour le directeur général de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, “ce qui compte, c’est le rythme auquel les choses progressent”, a-t-il expliqué à l’AFP.

“Au bout des six premiers mois on était à peine à 8.000 téléconsultations”, a-t-il rappelé, vantant une “très nette accélération” au deuxième semestre.

“La télémédecine est en train de se développer, les médecins se l’approprient progressivement et les patients aussi”, a assuré M. Revel.

Seuls quelques 1.600 médecins libéraux ou structures de santé ont facturé des téléconsultations, généralistes en tête, et près de la moitié ont été réalisées en Île-de-France.

“Cela reste très marginal mais cela va finir par se développer”, estime le Dr Jacques Battistoni, président du syndicat de généralistes MG France.

Même constat pour son homologue de la CSMF, Jean-Paul Ortiz. “Pour faire de la téléconsultation il faut un outil sécurisé pour échanger des données de santé et qui intègre des éléments de paiement”, explique le Dr Ortiz. “Or jusqu’à présent il n’y avait pas beaucoup d’offreurs, ça commence à se développer”.

Le leader de la prise de rendez-vous médicaux en ligne, Doctolib, s’est ainsi lancé sur ce marché en janvier et revendique deux tiers des téléconsultations remboursées par l’Assurance maladie (40.000).

Libérer du temps

D’autres acteurs avaient déjà investi le créneau (Qare, Livi, Docavenue…), mais sans forcément répondre aux critères ouvrant droit au remboursement.

Par exemple, la plateforme Livi, qui propose des téléconsultations dans toute la France auprès de médecins basés à Créteil (Val-de-Marne), entend désormais nouer “des partenariats avec des structures locales” pour rentrer dans le cadre “territorial” imposé par la Sécu.

Généraliste à Réalmont (Tarn), Margot Bayart (également vice-présidente de MG France) va bientôt se lancer dans la télémédecine, mais pas par le biais d’“un système commercial”, qu’elle “refuse absolument”. Elle préfère la “plateforme sécurisée” mise au point dans son territoire par “un groupement d’intérêt public” et financée par l’union régionale des professionnels de santé.

Exerçant dans un “milieu rural”, le Dr Bayart espère ainsi pouvoir se libérer du “temps médical” et éviter des déplacements inutiles, même si “la question du réseau (de télécommunications) risque parfois de poser problème”.

“Si un patient a une gastro-entérite et besoin d’un arrêt de travail, d’un conseil, il pourra téléconsulter et rester chez lui sans contaminer toute ma salle d’attente”, illustre-t-elle.

De même, un patient à qui l’on a “prescrit un bilan” pourra téléconsulter pour l’analyse de ses résultats “plutôt que de reprendre un nouveau rendez-vous”, avance de son côté le Dr Bertrand Magnier, client du service de téléconsultation de Doctolib et généraliste à Paris.

Les patients doivent aussi être rassurés par leur praticien sur cette pratique et s’en emparer, en particulier les plus âgés. Parmi les 30.000 bénéficiaires de téléconsultations identifiés par l’Assurance maladie, plus de la moitié (56%) ont moins de 40 ans.

Pour Nicolas Revel, “l’intervention des infirmières, qui seront à partir de janvier prochain rémunérées” par la Sécu quand elles assisteront un patient pour une téléconsultation à domicile, sera cruciale pour l’essor de ce type de prise en charge auprès des séniors. Comme la mise en place de cabines individualisées de téléconsultation dans les officines des pharmaciens.

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