Suède : une homme en trottinette électrique mortellement fauché par une voiture

Jeudi soir à Helsingborg, dans le sud de la Suède, un homme de 27 ans qui évoluait en trottinette électrique est mort fauché par une voiture. Un drame relançant le débat sur la considération des trottinettes électriques en tant que moyen de transport.

Les autorités suédoises ont communiqué vendredi sur ce drame survenu la veille au soir à Helsingborg, dans le sud du pays. Alors qu’il évoluait à bord d’une trottinette électrique, un homme de 27 ans a été fauché par une voiture dans des circonstances restant à être établies. Il s’est éteint à l’hôpital où il avait été transporté en urgence.

C’est mercredi, précise Le Parisien, que ces trottinettes électriques avaient été mises en circulation par l’opérateur Voi, qui propose ces engins à la réservation via application mobile. Par voie de communiqué, l’entreprise n’a pas semblé vouloir fuir ses responsabilités : « Nous coopérons pleinement avec la police dans le cadre de l’enquête en cours ».

Mort d’un utilisateur de trottinette électrique : Voi coopère avec la police

Au niveau mondial, les trottinettes électriques tendent à se démocratiser depuis plusieurs mois, et la Suède ne fait pas exception. Et comme sur tous les territoires où cette pratique a grandement cours, on pointe également ici le danger représenté par la manière dont les trottinettes sont utilisées.

Un débat toujours ouvert

La loi suédoise stipule actuellement que les trottinettes électriques doivent rouler à vitesse « d’humain en marche » sur les trottoirs. Sinon, il leur faut circuler sur les routes et les pistes cyclables.  Pour l’heure, ces engins ne sont donc rapprochés ni des vélos, ni des scooters.

Dans la capitale française, il y a de cela quelques jours, une mère de famille et le bébé qu’elle transportait ont été percutés par une trottinette électrique, Suite à cet incident, l’époux et le père des victimes a appelé à une mesure radicale pour garantir la sécurité des piétons : « Aujourd’hui je demande que Paris interdise ces engins de mort. Les gens qui montent dessus sont souvent des irresponsables. Ils roulent à 25 km/h au milieu des voitures et surtout sur les trottoirs. Ce sont des dangers ». Il était envisagé qu’une plainte soit déposée contre la Ville de Paris.