Singapour : un patch permettrait de maigrir sans effort
Un patch développé par des chercheurs de Singapour permettrait de maigrir sans fournir un effort significatif. Une perte de poids qui serait de l'ordre de 30% de la masse graisseuse sur quelques semaines.
Un patch pour contrer l’obésité, on en parle de manière concrète depuis au moins le semestre dernier, où des chercheurs new-yorkais de l’université de Columbia avaient ainsi dévoilé un patch cutané ayant sensiblement réduit la graisse présente chez des souris.
Aujourd’hui, ce sont des scientifiques de l’Université technologique de Nanyang, à Singapour, qui affirment avoir mis au point un patch à même de faire perdre du poids. Là aussi, l’expérience n’a porté que sur des rongeurs, avec des résultats incitant néanmoins à l’espoir sur l’être humain.
Patch contre l’obésité : une autre étude concluante sur des souris
Deux minutes suffisent pour que ce patch d’1 cm² fasse effet. Sa pose sur la peau libère une centaine de micro-aiguilles biodégradables qui injectent dans les poches de gras une hormone thyroïdienne T3. Ce traitement se charge de changer les graisses blanches, soient les lipides, en graisses brunes.
En l’espace de quatre semaines, les souris soumises à cette expérience ont perdu 30% de leur masse graisseuse, en plus d’un recul observé de leurs niveaux de cholestérol et d’acides gras. Le danger d’effets secondaires se voudrait faible en raison d’un impact ne concernant que les poches de gras.
Des essais sur des sujets humains espérés pour 2020
La question se posant maintenant est celle de savoir si ces effets encourageants peuvent également s’observer sur des sujets humains. Pour l’heure, le patch n’a pas été testé sur ce genre de volontaires, mais ces chercheurs de Singapour souhaitent pouvoir démarrer de pareils essais sur des êtres humains d’ici 2020. Ce qui laisse assez largement le temps aux personnes en excès de poids de se livrer à une activité physique régulière dont les conséquences sur les graisses sont, elles, bien connues et sans risque majeur.