Obésité : un patch en cours de développement
Ce patch fait appel aux nanoparticules pour transformer la graisse blanche en graisse brune. Des premiers tests sur des souris se sont révélés concluants.
Ce patch cutané a été mis au point par des scientifiques de l’université de Columbia (New York). Sur des souris, ils ont obtenu une réduction de 20% des bourrelets adipeux et ce sont des nanoparticules qui se chargent de lutter contre obésité et diabète.
De la graisse blanche à la brune
Le dispositif est garni de plusieurs dizaines de de minuscules seringues qui transportent le traitement sous forme de nanoparticules de 250 nanomètres de diamètre. Ces dernières se chargent de métamorphoser la graisse blanche (dans laquelle les cellules adipeuses sont stockées) en graisse brune, où les lipides sont dégradés. Ce dernier phénomène est baptisé thermogénèse.
Grâce à elle, le poids est réduit grâce à la stimulation du métabolisme.
Jusqu’à 20% de bourrelets en moins
A ce jour, le patch n’a pas été cliniquement testé sur l’homme. En revanche, pendant un mois, les chercheurs en ont appliqué deux de chaque côté de l’abdomen de souris en surpoids; l’un était un placebo, l’autre véhiculait un antidiabétique. En parallèle un autre groupe de rongeurs ne recevait aucun traitement.
Le résultat ? “Les bourrelets de graisse ont diminué de 20% du côté où avait été appliqué le patch contenant l’antidiabétique comparativement à celui du placebo”, rapporte Doctissimo. Zhen Gu, professeur d’ingénierie biomédicale, résume : “Ce patch est une méthode non invasive qui pourrait réduire les poches de graisse par rapport à la liposuccion. Il ne devrait pas seulement être utilisé de façon esthétique, mais serait une alternative plus sûre au traitement des maladies métaboliques telles que l’obésité et le diabète”.