Sexualité : amazone plutôt que missionnaire
Une étude publiée en avril dans le magazine américain Esquire apporte de nouveaux éléments sur le désir et la sexualité masculine.
Amazone plutôt que missionnaire. Les hommes seraient-ils des aventuriers contrariés? C’est du moins ce qu’explique l’article de l’Esquire, dans son dossier « le sexe et l’homme américain ». Pour 30% des interrogés l’amazone est la position sexuelle préférée (rappelons que l’amazone est lorsque la femme se pose sur l’homme allongé, passif in fine soumis).
La très religieuse position du missionnaire arrive en deuxième position, recueillant 28% des grâces des sondés américains. Il est intéressant d’observer que si socialement la position du missionnaire est souvent perçue comme étant la manifestation (divine?) de l’absence de fantaisie sexuelle, elle reste malgré tout, dans l’intimité des draps, comme un classique, un indémodable, d’une sexualité vibrant dans l’entonnoir de 2000 ans d’histoire judéo-chrétienne.
Troisième sollicitée, avec 26%, la réputée levrette (“doggy style” en anglais), confirme l’idée que l’homme est un loup pour l’homme.
Enfin, en bas de classement on trouve la présence de la position dite de ” la cuillère” avec 4% des intentions de cœurs.
La méthodologie observée par l’enquête du magazine U.S ne s’arrête malheureusement pas aux fines nuances qui secouent les différentes positions sexuelles. A titre d’exemple: le missionnaire. Loin de n’être qu’une planche de l’amour, la célèbre position se décline dans une infinité de possibilités. Ainsi du missionnaire à l’enclume (femme allongée, jambes repliées sur épaule de l’homme) il n’y a qu’un roulement de hanches.
Il faut ajouter à cela l’étrange absence de la fellation, du 69, de la sodomie, crocodile dundee, lotus javanais et Arc de Triomphe dans les réponses. Puritanisme?
Les hommes très satisfaits de leur vie sexuelle
Autre information que révèle l’étude américaine est le niveau de satisfaction sexuelle des hommes. 16% des interrogés mettent la note de 10/10. Le chiffre monte à 25% chez les hommes mariés. 14% des américains adjoignent la petite note de 01/10.
43% des hommes confessent avoir déjà eu dans le passé des difficultés à soulever ou maintenir une érection. Quant au problème régulier de la “panne”, pour 57% ,c’est non jamais. 24% de oui, plus souvent que je veux bien l’admettre et, 19% de oui mais seulement quand j’ai trop bu. Ce qui est fort dommage quand on sait que l’alcool est à l’origine de beaucoup d’unions et de malentendus.
23% des sondés déclarent avoir eu entre deux et cinq partenaires différents au cours de leur vie. 21% de 6 à 10. Et 22% des mâles version U.S reconnaissent en toute modestie avoir déjà connu plus de 20 partenaires différents. La vantardise n’a certainement rien avoir là-dedans.
En France la moyenne d’après une enquête de 2008, est de 10,5 partenaires sexuel. Cocorico.