En France, 59% des femmes ont déjà simulé un orgasme
Une nouvelle enquête IFOP confirme qu'avec 59% de femmes disant avoir déjà simulé un orgasmes, les Françaises ne sont décidément pas à la fête sur le plan de la satisfaction sexuelle.
Il y a quelques semaines, à l’occasion de la Journée mondiale de l’orgasme, une enquête IFOP révélait que les Françaises étaient parmi les moins épanouies de toutes les Européennes au niveau sexuel.
Dans le détail, plus de 30% de ces femmes s’étaient dites pas vraiment voire du tout satisfaites de leur vie sexuelle. Et une nouvelle enquête de l’institut de confirmer cette tendance. Réalisée pour le site Online Seduction, elle met ainsi en avant une forte proportion de Françaises ayant déjà simulé un orgasme.
Les Françaises simulent davantage que les hommes
Selon cette étude, conduite en ligne du 18 au 21 janvier 2019 auprès d’un échantillon de 1.210 personnes représentatif de la population française majeure, 59% des femmes ont déjà feint un orgasme lors d’un rapport sexuel. Les hommes sont 42% dans ce cas.
À la question de savoir si leur partenaire leur a déjà demandé si elles avaient joui lors d’un rapport sexuel, 34% des femmes ont répondu par la positive et ajouté qu’elles avaient alors joué la carte de la sincérité. Une même proportion a répondu oui en soulignant une part de mensonge dans leur commentaire et 4% des femmes interrogées ont indiqué qu’elles mentaient toujours quand on leur posait la question. Ce qui nous donne une frange de 38% de menteuses, alors que du côté des hommes, 19% reconnaissent ne pas jouer franc jeu.
Plus d’une personne sur deux a déjà eu du mal à avoir un orgasme
Quand on regarde les résultats obtenus à la question “Vous est-il déjà arrivé d’avoir des difficultés à atteindre l’orgasme avec un partenaire au cours de votre vie ?”, l’écart entre les hommes et les femmes apparaît moins criant. 57% des premiers ont ainsi répondu oui, et 78% des secondes ont fait de même.
Ce souci d’accéder à l’orgasme, qui se nomme la dysorgasmie, touche sensiblement plus de femmes qu’en 2006. En effet, elles étaient 65% à l’époque à être directement impactées, contre 78% aujourd’hui.