Journée mondiale de l’orgasme : les Françaises parmi les moins épanouies sexuellement en Europe
À l'occasion de la Journée mondiale de l'orgasme, une enquête Ifop révèle que les Françaises sont, au niveau européen, parmi les moins épanouies sexuellement parlant. Les Pays-Bas apparaissent à l'inverse comme le pays du plaisir facile.
Vendredi s’est tenue la Journée mondiale de l’orgasme. À cette occasion ont été publiés les résultats d’une enquête Ifop réalisée par son département “Genre, sexualités et santé sexuelle” pour le compte du site Camgirls Wanted.
L’étude, conduite en ligne du 6 au 9 juin 2018, a sollicité un échantillon de plusieurs milliers de femmes majeures dans six pays européens : Italie (1.005), Espagne (1.007), France (1.008), Allemagne (1.002), Pays-Bas (1.004) et Royaume-Uni (1.003).
Qualité de la vie sentimentale : les Françaises parmi les moins satisfaites
Qu’apprend-on ? Que les Françaises se situent dans la moyenne basse des Européennes sur la qualité de leur vie sentimentale. Elles sont ainsi 39% à s’en dire “très satisfaites”, juste devant les Espagnoles (37%) et les Britanniques (34%). En tête trônent les Hollandaises et les Allemandes avec, respectivement, 49 et 43% de répondantes hautement réjouies.
La France est en revanche dans le top 3 quand il s’agit de dénigrer sa vie sentimentale. 8% des Françaises interrogées ont ainsi répondu n’être “pas satisfaites” sur ce plan, ex-æquo avec l’Italie et derrière le Royaume-Uni et ses 9% de femmes extrêmement frustrées de leur vie de couple, hors sexe.
Le carton plein pour les Pays-Bas ?
Justement, pour ce qui est de la vie sexuelle, les rangs sont-ils bouleversés ? Eh bien pas vraiment. Si la France affiche la plus faible proportion de femmes “très satisfaites” avec l’Italie et l’Espagne, soulignons que le meilleur score, obtenu par les Pays-Bas, n’est pas beaucoup plus haut, puisque de 38%.
Mais ensuite, le constat est sans appel : avec 20% de femmes s’étant dites “pas vraiment satisfaites” et 11% “pas satisfaites” de leur vie sexuelle, la France apparaît comme le pays européen où le sexe féminin s’épanouit le moins. Seules 6% des Allemandes interrogées ont avoué avoir une vie sexuelle exécrable, derrière les 7% de Hollandaises dans un cas similaire.
Dans le détail, cette étude révèle aussi que les Hollandaises sont nombreuses à se livrer à des pratiques bucco-génitales, et aussi que les Françaises, plus que les autres Européennes, s’adonnent aux plaisirs de la pénétration anale passive.