Service militaire adapté : trois centres prévus en Moselle, Essonne et le sud de la France
Lundi, le président de la République François Hollande était attendu pour annoncer la création de trois centres inspirés du Service militaire adapté (SMA).
Le 5 février, à l’occasion de sa conférence de presse semestrielle, François Hollande avait communiqué sur l’expérimentation future du Service militaire adapté (SMA) en métropole, et ce sur trois sites. On ignorait cependant alors la localisation de ces derniers, appelés à accueillir des centres qui verront le SMA se changer en SMV (Service militaire volontaire).
Nos confrères du Point avec AFP rapportent que, selon des sources proches du dossier, l’exécutif doit de nouveau se prononcer sur le sujet en ce lundi, par l’annonce à Alençon (Orne) de la créations de trois centres en Métropole.
Jeunes en difficultés : deux centres de Service militaire créés à l’automne
Les deux premiers verront le jour à l’automne 2015 dans une caserne de Montigny-lès-Metz (Moselle) ainsi que sur la base aérienne de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Fin 2016, ces centres devraient être capables d’accueillir environ 860 jeunes. Quant au troisième, il devrait s’ériger dans le sud de la France en janvier prochain, sans plus de précisions. Ces centres dépendant du ministère de la Défense s’attacheront à dispenser des formations professionnelles à des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Le tout sous encadrement militaire et avec des enseignements répondant à l’appel de bassins d’emplois locaux voire de « secteurs en tension » (hôtellerie et BTP) au niveau national.
Plus de places attendues dans les Epide
En 2014, ils étaient plus ou moins 5 660 jeunes à être passés par le SMA, avec environ trois quarts d’environ ayant ensuite pu connaître une insertion dans la vie active. Et ce alors qu’à leur arrivée, 60% n’étaient pas titulaires d’un brevet des collèges et qu’au moins 30% de ces jeunes se trouvaient en situation d’illettrisme. À noter qu’à l’occasion de son déplacement à Alençon, François Hollande devrait également confirmer la capacité d’accueil annuelle des Epide (établissement public d’insertion de la Défense) pour les jeunes, laquelle passerait ainsi de 3 500 à 4 500 places.