Seita devrait fermer sa plus grosse usine de fabrication de cigarettes en France
Seita devrait fermer le plus gros de ses sites de production en France, situé à Carquefou, près de Nantes, pour délocaliser la production
Le fabricant de cigarettes Seita, filiale du britannique Imperial Tobacco, devrait annoncer demain mardi son projet de fermer l’usine de Carquefou, près de Nantes, qui emploie 327 salariés, ainsi que son centre de recherche de Bergerac, en Dordogne, qui emploie 30 salarié, dans le cadre d’un plan de restructuration.
C’est le Figaro qui a annoncé la nouvelle qui sera officielle le 15 avril : le journal indique que la Seita devrait donc bien “annoncer son projet de fermer la plus importante des deux dernières usines de cigarettes en France. Située à Carquefou, dans la banlieue de Nantes, elle emploie 327 salariés et a produit l’an passé 12,2 milliards de cigarettes blondes: principalement des Gauloises et des Gitanes.”
Une usine qui ne connait pourtant pas la crise
Le 24 mars dernier, dans un communiqué de CGT des tabacs, révélé par l’AFP, les représentants syndicaux avaient annoncé avoir eu connaissance “d’un projet de restructuration qui impacterait un tiers des 1.180 salariés de la Seita en France“. Ils avaient alors déjà indiqué que ce projet risquait d’aboutir à la fermeture de l’usine de Carquefou, ainsi que du centre de recherche en Dordogne.
Le groupe anglais Imperial Tobacco, qui possède la Seita, a lancé un plan d’économie de 385 millions d’euros d’ici à 2018, dont 72 millions cette année. Pourtant, le bilan 2013 a été plutôt bon, puisque 60% de la production est exportée, et que l’usine n’a pas été impactée par l’augmentation du prix des cigarettes en France. Les salariés seront définitivement fixés sur leur sort demain.