Seine-Maritime : un sexagénaire contrôlé ivre au volant, la troisième fois depuis 2020
Après avoir été contrôlé ivre au volant en mars dernier, soit la troisième fois depuis 2020, un sexagénaire a récemment été placé en garde à vue au Havre.
Les nouveaux faits ont maintenant quelques mois, ayant ainsi eu lieu le 12 mars dernier. Ce jour-là au Havre (Seine-Maritime), un homme âgé de 63 ans et au volant de son véhicule cherchait à quitter son stationnement. Mais nos confrères de 76actu de rapporter que ce faisant, ce conducteur avait arraché un panneau de signalisation. S’en était-il rendu compte ? Toujours est-il que ce sexagénaire n’avait pas donné l’impression de se soucier des dégâts qu’il venait de commettre.
Au volant, il arrache un panneau au Havre : un témoin alerte la police
Il se trouve qu’un témoin avait assisté à la scène. Après avoir relevé le numéro de la plaque d’immatriculation, ce spectateur avait fourni ces informations à la police. Cette dernière avait rapidement mobilisé des forces pour procéder à l’interpellation de l’individu à son domicile. Sauf que le sexagénaire était apparu dans un état d’ivresse tel qu’il lui était impossible de souffler dans l’éthylomètre.
Après un retrait de permis, le sexagénaire n’avait pas passé la visite médicale
Le mis en cause avait alors été placé en garde à vue, puis remis en liberté pour raisons de santé. Les forces de l’ordre avaient découvert que l’homme n’en était pas à son premier fait du genre. En 2020, une conduite en état d’ébriété lui avait ainsi valu une suspension de six mois de son permis. Et le sexagénaire ne s’était, depuis, pas soumis à la visite médicale nécessaire à la reconduite. En janvier passé, il avait même été contrôlé une deuxième fois dans des circonstances semblables.
Une CRPC ou une COPJ
Jeudi, le suspect a été de nouveau placé en garde à vue grâce à un état de santé compatible avec ce régime. Il a reconnu les faits, et est désormais amené à être jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou « plaider-coupable »). Et si le sexagénaire ne s’y rend pas, c’est à une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) où il devra se présenter.