Seine-Maritime : la police intervient pour un différend familial et procède à une lourde saisie d’armes
Jeudi dans la commune seinomarine de Notre Dame de Gravenchon, la police est intervenue pour un différend familial avant de découvrir un important arsenal chez un sexagénaire.
Le autorités s’attendaient-elles à faire pareille découverte en se rendant, jeudi, au domicile d’un tireur sportif de 61 ans ? En ce jour, les policiers de Bolbec interviennent chez ce sexagénaire habitant à Notre Dame de Gravenchon (Seine-Maritime) après avoir été appelés pour un différend familial.
Cet homme, rapportent nos confrères de France 3 Normandie, aurait témoigné d’un comportement violent et menacé son fils âgé de 13 ans à l’aide d’une “arme de poing d’alarme”. Sur place, les forces de l’ordre interpellent le sexagénaire sans difficulté, avant de réaliser une perquisition des lieux le lendemain suite aux informations délivrées par la mère et le fils.
Plus de 70 armes découvertes au domicile d’un sexagénaire seinomarin
Il va s’avérer que le domicile renfermait un conséquent stock d’armes. Dans le détail, les policiers ont trouvé 69 armes d’épaule, 7 armes de poing ainsi qu’un stock de munitions pesant plus ou moins 500 kg. On nous indique au passage que plusieurs de ces armes sont des armes de guerre.
On nous en décrit le détenteur comme un tireur sportif “passionné” n’étant, a priori, pas totalement dans l’illégalité puisqu’il possède une autorisation partielle de détention des armes. Il va donc s’agir de déterminer pour les enquêteurs quels équipements le sexagénaire a le droit de conserver chez lui et ceux qui lui sont défendus. Une plainte, nous dit-on, a été déposée pour menace avec arme.
Une garde à vue et une comparution prochaine devant la justice
L’homme a été placé en garde à vue dans le courant de la journée de jeudi. Vendredi, les policiers attendaient de connaître la décision du parquet quant à une possible mise en examen du sexagénaire. Ce dernier a en tout cas fait l’objet d’une expertise psychiatrique avant d’être déféré au parquet et placé sous contrôle judiciaire. Il est attendu qu’il comparaisse à une date ultérieure devant le tribunal correctionnel.