Seine-et-Marne : le chef de police municipale a menti sur son agression
Dimanche, le chef de la police municipale de Villevaudé, en Seine-et-Marne, disait avoir été agressé par trois individus appartenant à la communauté des gens du voyage. Sa version des faits a depuis évolué et il apparaît que le policier avait menti sur plusieurs points.
Rappel de l’histoire : lundi, on apprenait que la veille, le chef de la police municipale de Villevaudé, en Seine-et-Marne, avait été agressé dans son jardin par trois personnes appartenant à la communauté des gens du voyage. Les violences subies avaient été telles qu’il était prévu que le policier soit opéré en ce début de semaine pour des fractures au nez et à un bras.
Il semblerait désormais que ces faits ne soient pas totalement véridiques. C’est ce que nos confrères du Parisien rapportent en ce mercredi. Mardi, le chef de police municipale est ainsi revenu sur ses premiers propos. Séverine Delacour, vice-procureur au parquet de Meaux, indique que « les blessures du policier municipal résultent d’une scène de la vie privée et non pas d’une agression par trois individus qui se seraient introduits dans son jardin ».
Les blessures du chef de police municipale n’ont pas été causées par 3 individus
Et la vice-procureur de poursuivre : « il ne s’agit pas d’une agression gratuite, il n’a pas été attaqué pour son statut de policier ». L’agression apparaît toutefois avoir bien eu lieu, mais pas dimanche en fin de matinée, « plutôt dans la nuit de samedi à dimanche » selon Mme Delacour.
Des faits qui auraient eu lieu un peu plus tôt
Les enquêteurs ne sont pas encore en mesure de définir si le chef de la police municipale de Villevaudé a été victime d’une agression ciblée ou involontaire. « L’origine des blessures est encore à éclaircir », nous dit-on, alors que lundi, la piste des représailles se voulait plutôt crédible.
Une semaine plus tôt, ce responsable policier avait en effet fait évacuer des membres de la communauté des gens du voyage d’un terrain de la commune. Comme on peut l’imaginer, il avait alors fait un certain nombre de mécontents dont certains auraient ensuite pu décider de se venger.