Salon de l’Agriculture : une 51ème édition réussie
Le 51ème Salon de l'Agriculture a fermé ses portes dimanche soir, avec une fréquentation supérieure à l'édition 2013
Le Salon International de l’Agriculture (SIA), l’un des plus populaires de France, a vu, pour cette 51ème édition plus de 703 000 visiteurs aller à la rencontre des agriculteurs de tous les secteurs et toutes les régions. C’est une fréquentation en hausse par rapport à 2013, comme l’ont annoncé les organisateurs à la fermeture des portes du salon.
La “plus grande ferme de France“, qui présentait cette année plus de 4 000 animaux et 1 300 exposants, avait été inaugurée le 22 février par le président de la République François Hollande, au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Interrogé par l’AFP, le président du salon, Jean-Luc Poulain, a indiqué que c’était “un bon salon, il s’est bien passé, dans un très bon climat“.
Salon de l’Agriculture : une édition sous le signe de l’apaisement
Cette 51ème édition s’est déroulée sous le signe de l’apaisement, avec un climat de serein et ponctué d’échanges entre les agriculteurs et les responsables politiques. Le monde agricole, préoccupé par des revenus en berne, un manque de compétitivité criant, une lacune de poids face aux industriels et à la grande distribution, attendait au cours de ce salon des propositions concrètes de la part du pouvoir.
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans un esprit de conciliation, s’est exprimé devant les caméras de l’AFP : “L’agriculture et l’agroalimentaire participent à l’essor économique de la France et à la création d’emploi, mais c’est un secteur qui a besoin d’être soutenu pour l’investissement, l’innovation, la formation mais aussi la simplification.” Revenant sur les questions relatives à la politique agricole commune, le chef du gouvernement ajoute : “Il faut que les règles du jeu en Europe soient des règles claires sur le plan économique, réglementaire et social. La France se bat pour que l’Europe ne soit pas l’Europe de l’anarchie sociale“. Il ne reste plus qu’à attendre que ces bonnes intentions économiques soient suivies de mesures concrètes pour le monde agricole.