Tourisme étranger en 2016 : « une année à part » pour la France selon Ayrault
Vendredi en conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères jean-Marc Ayrault a communiqué sur la venue de "82,5 à 83 millions" de touristes étranges en France en 2016, une année qu'il considère "à part" notamment en raison des attentats.
Vendredi, à l’occasion d’une conférence de presse donnée à Biarritz, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault s’est exprimé sur le tourisme étranger en 2016. Et de révéler donc que « de 82,5 à 83 millions » de touristes étrangers sont venus visiter la France l’an passé.
Un chiffre colossal mais qui s’avère néanmoins en deçà de celui enregistré en 2015, où 85 millions de touristes auront été relevés dans l’Hexagone. Le ministre a précisé à ce sujet que « 2016 va rester une année à part, à cause des attentats, des intempéries et des mouvements sociaux ».
Ayrault : « de 82,5 à 83 millions » de touristes en 2016
Malgré tout, la France conserve son rang qu’elle occupait déjà en 2015 devant les États-Unis : « La destination ‘France’ a souffert » mais les premières estimations émises par la Direction générale des entreprises et de la Banque de France garantissent déjà « à la France encore la place de première destination touristique mondiale ».
Jean-Marc Ayrault a salué les efforts fournis à la fois par le gouvernement et par les professionnels pour redonner à la France un fort taux d’attractivité : « Il y a eu un impact réel, notamment sur le retour de la clientèle japonaise ». Après des réservations annulées suite aux attentats, le ministre s’est ainsi fait l’écho de « réservations aériennes [nippones] en hausse de 60% vers Paris pour le premier trimestre 2017 ».
La France reste la 1ère destination touristique au monde
Pour atteindre l’objectif annoncé de « 100 millions de touristes en 2020 » et « pour que la France reste une destination mondiale », M. Ayrault reconnaît qu’« un grand chantier reste à faire », notamment aux niveaux de « l’accueil, la qualité, la lisibilité ». Et d’ajouter que « l’offre nouvelle à mettre en place n’est pas forcément du haut de gamme ». En d’autres termes, il va vraisemblablement être question d’agir sur différentes strates dans le domaine du tourisme afin de rendre le quotidien des visiteurs étrangers possiblement plus agréable qu’actuellement.