Nantes : interpellés ivres sur le toit de la maison de Jean-Marc Ayrault suite à un pari
Dans la nuit de vendredi à samedi, deux Nantais ont été interpellés en état d'ébriété sur le toit d'une maison. Un lieu pas anodin puisque s'agissant de la demeure de l'actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.
Importée d’Irlande, la fête de la Saint-Patrick calée au 17 mars de chaque année est notamment l’occasion pour les consommateurs occasionnels ou réguliers d’alcool d’accentuer la dose sans (trop) se le faire reprocher. À Nantes, deux hommes d’une trentaine d’années ont également saisi l’opportunité pour se livrer à un pari quelque peu risqué.
Ils ont en effet été interpellés, ivres, dans la nuit de vendredi à samedi sur le toit d’une maison. Et ces Nantais d’avoir déclaré qu’ils s’étaient donnés l’objectif d’aller fumer une cigarette sur la demeure de l’actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.
Le pari d’une pause cigarette sur la maison d’Ayrault
Il est 4h05, comme le relatent nos confrères de Ouest-France, lorsque l’alarme anti-intrusion retentit. Les forces de l’ordre ne tardent pas à intervenir, en l’espace de dix minutes, principalement du fait de leur proximité avec la maison du diplomate français. Et de découvrir qu’une présence étrangère se trouvait bien sur les lieux, mais sur le toit de la demeure.
Les policiers ont interpellé deux individus en état d’ébriété certain, puisque chacun affichait un niveau d’alcool dans le sang supérieur à un gramme, soit un taux bien plus élevé que celui autorisé. Quant au pourquoi de leur ascension, les deux trentenaires ont expliqué qu’ils s’étaient pariés qu’ils iraient fumer sur le toit de la maison du ministre.
Une convocation au tribunal correctionnel pour mai
Pendant leur garde à vue, les hommes ont reconnu connaître l’identité du propriétaire de la maison, sans avoir forcément des reproches ou des revendications à lui faire transmettre. Et s’ils ont retrouvé la liberté samedi, ces deux Nantais sont désormais poursuivis pour intrusion et dégradations.
Cette seconde accusation prend pour base l’échelle que les suspects auraient abîmée dans leur démarche d’atteindre le sommet de la maison. Ils seront convoqués en mai prochain au tribunal correctionnel pour répondre de leurs actes.