Saint-Malo : 6 mois avec sursis après avoir menacé de mort une infirmière
En début de semaine, le tribunal de Saint-Malo a condamné un père de famille de 23 ans à six mois de prison avec sursis pour avoir menacé de mort une infirmière. Laquelle était venue faire respecter une autre décision de justice.
Le mardi 2 février dernier, un homme de 23 ans comparaissait devant le tribunal de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il lui était principalement reproché d’avoir émis des menaces de mort à l’encontre d’une infirmière. Les faits remontent au 8 décembre 2020. Une infirmière appartenant aux services de protection maternelle et infantile s’était rendue au domicile d’un père de famille à Tinténiac. Elle venait, rapporte Le Pays Malouin, faire appliquer une décision de justice. Le jeune homme devait ainsi céder sa fille de quelques semaines dans le cadre d’une ordonnance de placement provisoire.
Venue faire appliquer une décision de justice, elle se voit menacée de mort
Le père de famille n’était apparemment pas des plus réjouis à l’idée de confier son enfant à l’infirmière. Cette dernière l’avait ainsi entendu lui dire : “Je vais cramer ta baraque quand tu seras dedans”, ou encore “je vais te tuer”. Au tribunal, le prévenu a déclaré que la professionnelle de santé ne lui revenait pas : “Je ne l’ai pas sentie”. Ce à quoi la juge lui a répondu : “elle n’était pas venue pour prendre le thé, figurez-vous. La situation aurait pu dégénérer de manière dramatique”.
Il se roule un joint devant les gendarmes
Si l’intervention des forces de l’ordre avait évité un tragique débordement, le mis en cause s’était défavorablement illustré une seconde fois. “Il n’a rien trouvé de mieux ce jour-là que de se rouler un joint devant les gendarmes”, a ainsi fait savoir la procureure. L’accusé, consommateur régulier de cannabis, a été condamné à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Il est également soumis à une obligation de travail et de soins et à une interdiction d’entrer de nouveau en contact avec la victime. Enfin, il lui faudra s’acquitter d’une amende de 200 euros pour “outrage à une personne chargée de mission de service public”.