Rihanna : accusé de plagiat de néons, le verdict en octobre
En 2014, le designer James Clar accusait Rihanna d'avoir plagié son œuvre dans une installation de néons visible dans le clip "ROCKSTAR 101". Le tribunal correctionnel de Paris rendra son verdict sur ce dossier en octobre prochain.
Rappel des faits : en 2010, Rihanna sortait son titre ROCKSTAR 101 en collaboration avec Slash, et d’avoir joint les images à la musique par la diffusion d’un clip vidéo. Ce dernier a notamment dérangé le designer James Clar, vraisemblablement plus interpellé par les premières secondes du clip que par la suite de la vidéo.
On y voit ainsi une installation de néons formant le mot “Rockstar” détaché en deux parties. Et il se trouve qu’en 2006, James Clar avait réalisé une œuvre intitulée You and me consistant en une plaque suspendue à l’horizontale et où le mot “You” y apparaissait en lettres de bois et en néons. Pour le designer, Rihanna aurait repris sans autorisation le principe de cette installation.
James Clar demande 5 millions d’euros à Rihanna pour plagiat
Et l’artiste américain d’avoir alors attaqué la chanteuse devant le tribunal correctionnel de Paris. Pour l’avocat de Rihanna Me Boiron cité par nos confrères du Figaro, il n’existe “aucune similitude dans les éléments essentiels des deux œuvres”. En plus de considérer disproportionné le montant de 5 millions d’euros demandé par le plaignant à sa cliente. Me Boiron requiert pour sa part 100.000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive.
Le verdict du tribunal correctionnel de Paris en octobre
L’avocat estime que la motivation du designer est uniquement pécuniaire. L’artiste avait affirmé défendre la création d’un “dispositif original et inhabituel”, quand Rihanna l’avait accusé de vouloir s’emparer illégitimement d’un “monopole” sur l’œuvre.
Il est prévu que le tribunal correctionnel de Paris rende son jugement sur cette affaire au mois d’octobre prochain, un verdict appelé à mettre un terme à deux ans de délibéré. Rappelons que Rihanna avait déjà été accusée de contrefaçon par un autre artiste, avant qu’un accord financier n’ait finalement été trouvé entre les différentes parties. Et Me Boiron d’estimer que la conclusion de ce précédent dossier ne traduit pas pour autant une culpabilité de la chanteuse dans cette affaire passée.