Rennes : des collégiens de 11 ans vaccinés par erreur
Les quatre élèves concernés doivent fêter leur 12e anniversaire d'ici la fin de l'année.
Alors que l’extension de la vaccination aux enfants de plus de 12 ans a fait couler beaucoup d’encre, cette affaire ne risque pas d’apaiser les personnes qui s’y opposent. Dans un collège de Rennes (Ille-et-Vilaine), 4 élèves de moins de 12 ans ont reçu une première dose de vaccin par erreur.
12 ans d’ici la fin de l’année
L’information a été révélée par France Bleu Armorique. Les faits se sont déroulés au collège privé de l’Assomption à Rennes. 25 élèves avaient été convoqués ce jeudi 9 septembre au gymnase Trégain pour y recevoir leur première injection.
Si tout s’est bien passé, on s’est rendu compte que 4 jeunes garçons ayant reçu l’injection avaient moins de 12 ans. Ces derniers doivent en effet fêter leur 12e anniversaire entre octobre et décembre et n’auront donc 12 ans que d’ici quelques semaines.
Le collège se défend
Si les vaccins n’ont pas provoqué d’effets secondaires graves sur les enfants concernés, on cherche désormais à comprendre comment une telle méprise a pu se produire. Du côté du collège, on affirme avoir organisé la vaccination conformément aux prérogatives des autorités sanitaires en transmettant les autorisations parentales au centre de vaccination. Toutes les autorisations avaient été remplies pour le 3 septembre par les parents qui n’avaient alors formulé aucune objection.
L’ARS de son côté a tenu à apporter quelques précisions sur la situation. « Le centre de vaccination a bien fait une déclaration au centre régional de pharmacovigilance (CRPV). L’ARS est en contact avec le responsable du centre pour identifier la cause dans l’organisation de vérification du questionnaire. Un message a immédiatement été transmis à l’ensemble des centres de vaccination sur la vigilance de vérification des questionnaires », a indiqué l’organisme qui précise que « les services de l’éducation nationale sont aussi alertés en ce sens pour rappeler la consigne auprès des directions des établissements scolaires ». Toujours selon l’ARS, la méprise pourrait être due à l’arrivée de nouveaux médecins le matin des injections et une méprise dans la bonne vérification des questionnaires de santé.