Quimper : un mineur aurait été séquestré, frappé et brûlé pendant près de dix heures

Le 8 mars dernier à Quimper, un adolescent de 17 ans aurait été séquestré, frappé et brûlé avant de réussir à prendre la fuite. Son ravisseur présumé, depuis appréhendé, avait récemment été condamné pour des violences commises lors d'une manifestation de Gilets jaunes.

Dans un souci de clarté et de fluidité, les faits connus vont être rapportés ici en débutant par le plus ancien. Le samedi 9 mars dernier, un homme de 18 ans avait été interpellé lors d’une manifestation de Gilets jaunes à Quimper (Finistère). Ce jeune homme avait été appréhendé en possession d’un sac contenant des pierres.

Trois jours plus tard, jugé en comparution immédiate, cet individu avait été condamné à une contrainte pénale pour “violences et outrages sur personnes dépositaires de l’autorité publique”, avant d’être remis en liberté.

Un adolescent de 17 ans séquestré pour avoir rapporté une dette de stupéfiants

Mais la veille de la manifestation, rapportent nos confrères du Télégramme, cette même personne s’était livrée à d’autres actes répréhensibles alors non connus des autorités. Le 8 mars au soir donc, il aurait ainsi attiré dans un appartement d’Ergué-Armel un Concarnois de 17 ans pour avoir révélé à une tierce personne une dette de stupéfiants du majeur.

En présence de plusieurs personnes, le mineur aurait été séquestré près de dix heures, un temps pendant lequel il aurait également été frappé et brûlé. Des violences notamment assénées à l’aide d’un marteau, de cigarettes et d’une lame de couteau chauffée à bloc. Le ravisseur se serait même permis de se rendre chez sa victime pour y dérober son téléviseur.

Les témoins eux aussi poursuivis

Après avoir réussi à échapper à son ravisseur, le mineur n’en a semble-t-il rien dit autour de lui. Son père a malgré tout donné l’alerte en remarquant ses blessures dix jours après les faits. Le suspect a été interpellé mardi matin au domicile de son père, pour un nouveau jugement qui était attendu pour vendredi. Il risquait cette fois-ci une peine de prison ferme.

Il est à ajouter que les témoins de la séquestration étaient eux aussi poursuivis pour “non-assistance à personne en danger”.