Primaire de la droite : Frédéric Lefebvre se porte candidat
Le député Les Républicains Frédéric Lefebvre a annoncé jeudi qu'il se portait candidat à la future primaire de la droite et du centre.
Il en sera. Jeudi, dans un courrier envoyé aux différentes maires de France, le député Les Républicains (LR) Frédéric Lefebvre a annoncé sa candidature pour la primaire de la droite et du centre qui se tiendra les 20 et 27 novembre prochains.
Dans cette missive, que nos confrères du Parisien rapportent partiellement, on peut y lire le dessin d’une apparente lassitude des citoyens français vis-à-vis de la scène politique actuellement représentée : “Notre France n’en peut plus du théâtre d’ombres qu’est devenue la politique nationale, où le combat a remplacé le débat, où le cynisme prime sur l’authenticité et où l’intérêt partisan l’emporte toujours sur l’intérêt général.”
Frédéric Lefebvre candidat à la primaire de la droite : “Je ne suis pas un candidat de plus”
Et le député des Français de l’Étranger (Amérique du Nord) de poursuivre : “Cette politique qui divertit, détourne de l’essentiel, se déchire sur la déchéance de nationalité, les crèches dans les lieux publics ou le cumul des mandats, au lieu de se concentrer sur l’urgence: la lutte contre le chômage et les inégalités sociales et géographiques.” Et si certains peuvent maintenant le voir tel un énième pièce sur l’échiquier de la primaire, Frédéric Lefebvre s’en défend : “Je ne suis pas un candidat de plus, mais celui qui porte un projet différent.”
L’ex-porte-parole de Sarkozy rejoint Juppé et Fillon
Pour rappel, les conditions à remplir pour une candidature en bonne et due forme sont le soutien de 20 parlementaires, de 250 élus locaux répartis sur 30 départements et de 2.500 adhérents du parti. Sont déjà candidats François Fillon, Alain Juppé, Hervé Mariton, Nadine Morano. L’incertitude d’une candidature plane en revanche au-dessus des têtes de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, et il serait pour le moins surprenant qu’au moins l’un de ces noms ne se retrouve pas dans la bataille de la primaire en fin d’année.