Primaire à droite : Geoffroy Didier se porte candidat chez Les Républicains
L'annonce de sa candidature à la primaire à droite n'a pas manqué d'interpeller au sein même de son propre camp. Le délégué national des Républicains Geoffroy Didier explique aujourd'hui son choix.
En toute fin de mois dernier, la candidature du président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson à la primaire à droite était officialisée. Depuis a été observée une annonce du même type, le vice-président de la région Île-de-France et délégué national des Républicains (LR) Geoffroy Didier ayant ainsi lui aussi choisi de prendre part au scrutin.
Auprès de nos confrères d’Atlantico.fr, l’élu a expliqué sa décision, notamment discutée au sein de son propre camp et plus particulièrement à Neuilly-sur-Seine : “Parce que j’ai un projet pour notre pays et que je me sens capable de le porter. Beaucoup de Français désespèrent des politiques, un sur deux ne vote plus, d’autres sont tentés par une aventure extrémiste. Un grand nombre d’entre eux veulent la relève.”
Geoffroy Didier : candidat à la primaire à droite pour “la relève”
Si cette candidature fait l’objet de moult commentaires, c’est entre autres en raison des apparentes faibles probabilités que Geoffroy Didier obtienne les parrainages nécessaires. Le vice-président d’Île-de-France n’apparaît cependant pas déstabilisé par ces critiques : “Qui peut se permette de condamner une candidature à l’avance ? Si ceux qui nous ont gouverné avaient si bien réussi, cela se saurait. Ma candidature semble bousculer quelques intérêts acquis et anciens, mais la démocratie ne se décide pas à trois ou quatre.
Je propose d’ouvrir le jeu. Les parlementaires, dans leur grande majorité, ressentent la même nécessité que moi de déverrouiller le système. Certes, je n’aurai pas de luxueux QG, ni de meetings à plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais tous les élus locaux, les maires, les conseillers départementaux, régionaux et les parlementaires n’ont pas forcément beaucoup de moyens et ils sont à l’écoute du terrain.”
“Je risque de vous étonner par ma liberté”
Enfin, à la question de savoir s’il “roule” pour Nicolas Sarkozy et si sa candidature a pour but de “ringardiser Bruno Le Maire”, M. Didier se défend de ces procès d’intention et prédit même des surprises : “Si vous pensez cela, alors, je risque de vous étonner par ma liberté. C’est bien parce que je ne dépends pas du système politique que je n’aurais jamais accepté de me laisser instrumentaliser par qui que ce soit. Je suis libre. “