Primaire à droite : Poisson, “seul candidat officiel” déclaré
Mardi, le bureau politique des Républicains a validé la candidature du président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson à la primaire à droite.
C’est mardi soir que Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), a vu sa candidature pour la primaire à droite être approuvée par le bureau politique des Républicains. Le député des Yvelines affirme par conséquent être actuellement “le seul candidat officiellement déclaré et sûr d’aller jusqu’au bout de [sa] candidature”.
Dans des propos tenus à Paris, à l’occasion d’une conférence de presse, et repris par nos confrères du Figaro, M. Poisson dit entrer “dans cette campagne avec beaucoup de détermination“. Et s’il se distingue donc pour l’heure comme l’unique participant au scrutin de novembre, le président du PCD estime qu’il n’est pas encore temps d’évoquer son poids électoral.
Poisson : le premier candidat à la primaire à droite “sûr d’aller jusqu’au bout”
M. Poisson a évoqué les parcours de Martine Aubry, Manuel Valls ou encore Jean-Michel Baylet pour signifier qu’un résultat obtenu à la primaire ne conditionne pas forcément l’influence d’un parti au sein d’une présidentielle. Selon ses dires et concernant une réforme de la France, le député ne souhaite pas mener un projet resserré de “gestion” mais plutôt un projet de “civilisation”.
Une démarche visiblement nécessaire pour éviter que le pays ne succombe à un “désordre généralisé”. Pour lui, cette primaire à droite va prendre place dans un cadre “d’inquiétude”, pour ne pas dire de “vertige du peuple français”. Une situation résultant, à son sens, de diverses problématiques telles “la mondialisation”, “les migrants”, “la crise économique” et “le phénomène communautariste”.
Un programme bientôt connu
Le programme de Jean-Frédéric Poisson sera connu d’ici une dizaine de jours, et à cette occasion, le candidat du PCD présentera une série de dix réformes cadres avec l’objectif d’une reconstruction : celle d’une nation capable de “rassembler” et de “protéger” le peuple français. Le député entend défendre les “racines chrétiennes de la France” ainsi que le “respect de la personne humaine” qui “ne se divise pas”.