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Précarité étudiante : 7 bénéficiaires sur 10 d’aide alimentaire sont des femmes

Santé > COVID-19
Par Lionel Durel,  publié le 28 avril 2021 à 14h00.

Selon une étude proposée hier par 'Cop'1-Solidarité Etudiantes', les étudiantes sont plus nombreuses dans les files d'attente des distributions alimentaires. Explications.

Avec la crise sanitaire du Covid-19 (et la disparition d’emplois), l’association apartisane et indépendante ‘Cop’1-Solidarité Etudiantes’, qui a pour objectif de porter assistance à tout étudiant dans le besoin, a publié une étude qui montre que les étudiantes sont plus nombreuses dans les files d’attente des distributions alimentaires.

Grande précarité

Suite à la disparition de nombreux petits emplois et à l’isolement né du Coronavirus, ce sont en majorité les étudiantes qui seraient frappées par la précarité, pointe l’analyse de ‘Cop’1-Solidarité Etudiantes’. Les chiffres sont clairs : près de sept bénéficiaires sur dix d’une aide alimentaire sont des femmes. Pour Ulysse Guttmann-Faure qui travaille pour l’association, les femmes ont des dépenses beaucoup plus importantes que les hommes : “Une femme a des dépenses beaucoup plus importantes, en raison des protections périodiques, qui coûtent particulièrement chères, mais aussi sur les produits d’hygiène en général. Quand on entend une étudiante qui nous dit qu’elle doit choisir entre les protections périodiques et se nourrir, c’est alarmant“, lance le responsable sur l’antenne d’Europe 1. Quant à la ‘précarité menstruelle’, à Compiègne (60), une association (Utérus) offre des protections écologiques aux étudiantes. Des distributeurs sont également intégrés dans les établissements. Autre difficulté à surmonter : la perte des ‘petits jobs’ dans l’hôtellerie, la restauration, le tourisme voire la communication. Une autre étude de l’Ifop met en avant la détresse des jeunes face à la pandémie : 27% des étudiantes déclarent vivre très mal la crise, contre seulement 18% des hommes. L’Unef donne ce chiffre : Le coût de la vie est 118,68% plus élevé pour les femmes dans l’enseignement supérieur, par rapport aux hommes.

 

REPORTAGE : Sciences Po TV est allé à la rencontre des bénévoles de @Cop1_Soli_Etu, une asso qui lutte contre la précarité étudiante.
Si vous voulez découvrir leurs actions, notre reportage est juste ici ⬇️https://t.co/6BrrI3ElVS pic.twitter.com/ZOIHiIlbrR

— Sciences Po TV (@sciencespotv) April 7, 2021

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