Plus de 30 000 morts à Gaza dans le conflit Hamas-Israël, d’après le Hamas
Chaque jour, les civils subissent le coût le plus élevé des batailles et des frappes aériennes qui touchent toutes les zones.
Tl;dr
- Les bombardements nocturnes d’Israël sur la bande de Gaza ont causé 79 nouvelles victimes, portant le total à plus de 30 000 morts.
- Les principaux médiateurs, les États-Unis et le Qatar, espèrent obtenir une trêve pour la libération d’otages avant le début du ramadan.
- L’ONU qualifie la bande de Gaza de “zone de mort” en raison de la guerre.
- Une attaque du Hamas au sud d’Israël le 7 octobre a causé la mort de 1 160 personnes.
La situation tragique en Gaza
La bande de Gaza se réveille à chaque aube sur les décombres causés par les bombardements nocturnes d’Israël. L’heure est grave, car ces attaques incessantes ont fait 79 victimes supplémentaires dans la nuit, portant le compteur à « plus de 30 000 » morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les efforts pour une trêve
L’espoir d’une trêve n’est pourtant pas écartés. Les principaux acteurs sur scène, les Etats-Unis et le Qatar, mettent tout en œuvre pour obtenir une trêve à l’aube du mois sacré du ramadan. Ils espèrent ainsi permettre la libération d’otages détenus à Gaza.
Le poids des conflits
La guerre marque profondément le territoire palestinien, transformé en “zone de mort” par l’ONU. Les cinq conflits ayant opposé Israël au Hamas depuis que ce dernier a pris le pouvoir à Gaza en 2007 ont eu des répercussions désastreuses.
Outre les pertes humaines, les villes sont dévastées et 1,7 million de Palestiniens sur 2,4 millions d’habitants ont dû fuir leurs foyers.
Les conséquences d’une attaque meurtrière
La mort a également frappé du côté israélien. Une attaque menée par des commandos du Hamas le 7 octobre a causé la mort d’au moins 1 160 personnes, selon l’AFP. Durant cette attaque, environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. En réponse à cette attaque, Israël a juré d’anéantir le Hamas.
Le peuple de Gaza vit dans un climat d’insécurité constant. Avec la population assiégée depuis le 9 octobre, la majorité des 2,2 millions de personnes sont menacées de famine, selon l’ONU. Selon la même source, l’acheminement de l’aide est presque impossible en raison des destructions massives, des combats et des pillages. Alors que le monde observe et s’inquiète, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) décrit une situation humanitaire désespérée, avec des besoins “illimités”.