Gaza : D’après Biden, Israël aurait donné son accord à un cessez-le-feu pendant le Ramadan
Lors de son passage sur NBC lundi soir, en pleine campagne de réélection, le président américain a exprimé sa volonté de "faire libérer tous les otages" grâce à un répit négocié. Mais comment compte-t-il y parvenir ?
Tl;dr
- Joe Biden annonce l’arrêt des opérations militaires d’Israël pendant le Ramadan.
- Différents pays tentent de négocier un nouveau cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
- Les discussions portent sur une trêve de six semaines liée à l’échange de prisonniers.
- Biden met en garde contre le soutien international en cas de maintien du gouvernement conservateur en Israël.
Une trêve en vue dans la bande de Gaza
Selon les informations dévoilées par le président américain Joe Biden, Israël a convenu d’arrêter temporairement ses “opérations” militaires contre le Hamas pendant le Ramadan. Ces négociations tendent vers une trêve dont les discussions sont en cours avec plusieurs nations.
La sollicitation internationale pour un cessez-le-feu
Parmi les nations engagées dans ces négociations, des pays tels que l’Égypte, le Qatar, les États-Unis et la France. Biden a déclaré lors d’un entretien sur la chaîne américaine NBC : “Mon conseiller à la sécurité nationale me dit que nous sommes proches, ce n’est pas encore fait”. Il sous-entend que la situation est complexe, malgré une “tendance positive” selon un responsable israélien anonyme.
Un cessez-le-feu à Gaza est possible « dans les prochains jours », selon les Américains. Un échec des ultimes négociations serait une tragédie humaine et politique. Ma chronique Géopolitique du 7/10 @franceinter https://t.co/4eXQc0Fx4d
— pierre haski (@pierrehaski) February 26, 2024
Le plan derrière la trêve
D’autre part, une source interne du Hamas a révélé que les pourparlers comprennent une trêve de six semaines. Celle-ci serait accompagnée d’un échange de prisonniers entre le Hamas et Israël et de l’envoi d’une aide humanitaire majeure à Gaza. Joe Biden voit dans cet accord une opportunité de “commencer à avancer”.
Israël face au jugement international
Alors que Biden a souligné la nécessité d’un accord qui garantisse “la paix et la sécurité pour les Israéliens et les Palestiniens”, il a aussi averti que si Israël continuait avec son “gouvernement incroyablement conservateur”, “il allait perdre le soutien du monde entier”. C’est un appel fort à ce pays, mettant en avant les enjeux d’une telle situation.