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Perpignan : 8 mois avec sursis pour un détenu qui avait menacé de décapiter deux surveillants

Faits Divers > Justice > Prison > Perpignan
Par Gael Brulin,  publié le 28 octobre 2020 à 12h00.

Un détenu vient d'être condamné à 8 mois de prison avec sursis avec maintien en détention. Le 20 octobre dernier, il avait ainsi menacé de décapiter deux surveillants du centre pénitentiaire de Perpignan, quelques jours après la mort de l'enseignant Samuel Paty.

Le verdict a semble-t-il été rendu en début de semaine. Un détenu, qui était jugé en comparution immédiate devant le tribunal de grande instance de Perpignan (Pyrénées-Orientales), a été condamné à huit mois de prison avec sursis, avec maintien en détention. Dans des propos repris par La Dépêche du Midi, le syndicat UFAP-UNSa Justice indique que ce détenu avait “menacé mardi 20 octobre de décapitation deux personnels en poste au quartier disciplinaire du centre pénitentiaire de Perpignan, quatre jours après l’assassinat de Samuel Paty”.

Menaces de décapitation de surveillants : le suspect déjà condamné 13 fois

On ignore précisément pour quel(s) motif(s) le détenu souhaitait-il s’en prendre à ces surveillants. UFAP-UNSa Justice s’est dite “satisfaite de la rapidité de la comparution et de la sanction pénale infligée à cet individu”. Ce dernier était déjà profondément connu des services de justice en ayant ainsi été condamné à pas moins de treize reprises. Dans ce dossier, le parquet avait requis dix mois de prison à l’encontre de l’accusé, soit une peine plus lourde que celle finalement décidée par le tribunal.

Un “signal fort envoyé à la population pénale”

Le syndicat mentionné plus haut estime que cette condamnation constitue un “signal fort envoyé à la population pénale, que les menaces de mort, notamment en lien avec le terrorisme seront sévèrement sanctionnées”. La mort de l’enseignant, survenue après que celui-ci avait montré des caricatures du prophète à des élèves, continue de marquer l’actualité. Notamment sur le sujet d’une liberté d’expression et de caricaturer réaffirmée par le président Macron, ce qui vaut aujourd’hui à l’exécutif une sévère gronde de la part de plusieurs pays musulmans.

Le Récap
  • Menaces de décapitation de surveillants : le suspect déjà condamné 13 fois
  • Un “signal fort envoyé à la population pénale”
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