Oscar Pistorius s’effondre en larmes à son procès
C'est au 4ème jour de son procès pour le meurtre de Reeva Steenkamp que Oscar Pistorius a craqué, fondant en larmes sur le banc des accusés.
Jeudi 6 mars, se tenait le 4ème jour du procès d’Oscar Pistorius, le sportif sud-africain jugé pour le meurtre de sa petite amie, le mannequin Reeva Steenkamp. Un témoignage était particulièrement attendu ce jour : celui d’un voisin de l’athlète, le docteur Johan Stipp médecin radiologue, qui est arrivé sur les lieux du crime quelques minutes après la tragédie. Le témoin raconte que dans la nuit du 14 février 2013 il a entendu 3 bruits sourds “Je pense que c’était des coups de feux. J’ai entendu crier, trois ou quatre fois.” Il a alors appelé le service de sécurité du quartier et s’est rendu au domicile de l’athlète pour voir si il pouvait aider.
Le médecin raconte qu’à son arrivée, il ignorait qu’il se trouvait au domicile d’Oscar Pistorius, athlète mondialement connu. “Au bas de l’escalier, une dame était couchée sur le dos sur le sol”, se rappelle-t-il. “La première chose qu’Oscar a dite, c’est ‘J’ai tiré sur elle. J’ai cru qu’elle était un cambrioleur, j’ai tiré sur elle‘. Il pleurait, il priait, il parlait à Dieu, faisait des promesses et demandait à Dieu ‘S’il te plaît, laisse la vivre, ne la laisse pas mourir‘, explique le médecin, ajoutant : Il m’avait l’air sincère, il pleurait, son visage était couvert de larmes. Il essayait de l’aider.” Les propos du docteur rejoignent la défense d’Oscar Pistorius qui assure que le drame était un accident, expliquant qu’il a ouvert le feu croyant qu’un cambrioleur s’était introduit chez lui.
Oscar Pistorius craque
Le témoin a ensuite décrit les blessures de Reeva Steenkamp. Oscar Pistorius s’est alors lentement effondré. Il s’est penché en avant sur son banc des accusés, la tête entre les mains et a commencé à pleurer, serrant dans ses mains un chapelet. Johan Stipp raconte que la mannequin avait des blessures “une à la cuisse droite, une au bras, une autre sur le côté droit de la tête“. Mais “elle n’avait plus de pouls. Elle n’avait aucun mouvement lié à la respiration. […] J’ai ouvert sa paupière. Sa pupille était dilatée et la cornée était blanchie – elle était déjà en train de mourir.”
Le témoignage de Johan Stipp pourrait donc venir aider la défense d’Oscar Pistorius alors que hier matin, un autre témoin avait fait des déclarations qui ne soutenaient pas le sportif. Charl Johnson et sa femme, des proches voisins d’Oscar Pistorius ont raconté avec entendu les cris d’une femme au cours de la nuit du drame ainsi que des appels au secours d’un homme et des coups de feu. Mais il témoigne : “Le contraste entre la peur et l’intensité dans la voix féminine et la monotonie de la voix masculine m’a frappé. (…) Il avait presque l’air embarrassé d’appeler à l’aide.”